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Après la fermeture de la décharge publique
Azazga s'adjuge le label d'une grande ville poubelle
Publié dans Liberté le 20 - 09 - 2012

Le comité de village est en passe de préparer un dossier bien ficelé sur le désastre écologique que subit la région, destiné aux plus hautes autorités du pays.
Depuis la fermeture de la décharge publique de la commune d'Azazga par le comité du village de Tadart, le 6 septembre, la ville est devenue un véritable centre d'enfouissement.
Mais ce qui cause plus de désagréments aux habitants, ce sont les puanteurs émanant des fumées se dégageant des incinérations anarchiques, d'où le risque d'avoir des conséquences fâcheuses sur la santé publique. Les membres du comité de Tadart, qui se sont réunis lundi soir, sont plus que jamais déterminés à maintenir la fermeture de ce site “qui ne répond aucunement aux normes requises". Selon un membre dudit comité, qui a requis l'anonymat, “cette plaie environnementale est à l'origine de plusieurs désagréments que nous avons vainement signalés aux autorités compétentes. La décharge est implantée à 200 m à vol d'oiseau de l'hôpital d'Azazga. C'est dire que la première bouffée d'oxygène, inhalée par les nouveaux-nés ayant vu le monde dans cet établissement hospitalier, est très viciée. Nous avons eu recours à cette fermeture parce que nos enfants tombent tout le temps malades à cause de la pollution. Certaines familles défavorisées trouvent du mal à soigner leur progéniture, vu l'importance des frais générés par les visites médicales et l'achat des médicaments.
Le malheur est qu'une semaine après leur rétablissement, ils rechutent. Le pire est que les responsables de l'APC se targuent d'avoir déboursé 18 milliards de DA pour l'aménagement d'une décharge qui n'est même pas gardée et qui ne dispose pas d'un mur de clôture. Alors, nul besoin de vous parler des conditions dans lesquelles elle est gérée." Dans une lettre adressée au wali de Tizi Ouzou, le comité a, après avoir consulté un expert en la matière, remis en cause le choix du site de l'actuelle décharge, préalablement destiné pour accueillir un centre d'enfouissement technique (CET) prévu d'être conçu suivant les normes internationales. C'est-à-dire qu'il sera doté d'un grand bassin de décantation en aval, particulièrement pour réduire la pollution des cours d'eau.
Cependant, malgré la dépense astronomique rognée sur l'argent du contribuable, rien de cela n'a été concrétisé. “Reste à savoir maintenant quels sont les critères scientifiques ou techniques ayant motivé le choix de ce site, sachant qu'il se situe à proximité d'un site historique (grottes paléolithiques) ? A-t-on pensé aux conséquences que pourrait avoir cette décharge sur la biodiversité ?" s'interrogent les rédacteurs de la correspondance, signalant que le comité est en passe de préparer un dossier bien ficelé sur le désastre écologique que subit la région, destiné aux plus hautes autorités du pays. Joint par téléphone, le premier vice-président de l'APC, Mohand Arhab, a souligné : “Nous sommes disposés à ramasser toutes les ordures ménagères si l'Etat intervient pour rouvrir le site fermé par un groupe de personnes de Tadart, qui veulent favoriser leur candidature aux prochaines municipales en inscrivant ce problème à l'ordre du jour de leur programme de campagne électorale.
On a saisi le wali par le biais du chef de daïra afin de prendre les mesures nécessaires et trouver une solution urgente à cet épineux problème. Cependant rien n'est fait pour le moment." Et d'ajouter : “Je tiens à signaler que ce sont des indélicats de Tadart qui sont à l'origine de ce problème, puisqu'ils provoquent volontairement les incérations d'un côté et lancent un appel de détresse de l'autre." Le représentant de l'APC a rappelé que le choix du site a été fait en concertation avec la coordination des comités de village relevant de la commune de Azazga, y compris le comité de Tadart qui s'était opposé quant au site dit Tikantart Tavarkant.
R K


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