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Où va l'Etat algérien ?
Une économie fragilisée par la malédiction des ressources
Publié dans Liberté le 21 - 03 - 2013

Il faut bien considérer qu'en l'absence du minimum de respect des règles de bonne gouvernance, ce sont les individus qui prennent les décisions au lieu et place des institutions habilitées. C'est alors la non-gouvernance, avec pour conséquence la panne des réformes, l'atrophie des institutions et la mauvaise qualité de la croissance.
Or, la panne des réformes et l'atrophie des institutions dans le contexte d'une double transition mènent inéluctablement vers la trappe de transition permanente. C'est le cas de l'Algérie qui se trouve voilà plus de deux décennies dans une transition politique d'un système autoritariste à parti unique vers un système démocratique avec plusieurs partis et une transition économique d'une économie administrée vers une économie de marché.
Aujourd'hui, l'Algérie est bien installée dans la trappe de transition permanente, à savoir, ni système politique autoritariste organisé, ni démocratie et ni économie administrée correctement planifiée, ni économie de marché. De plus, la mauvaise qualité de croissance et l'atrophie des institutions mènent vers la trappe de misère permanente. La mauvaise qualité de croissance implique le mécontentement puis la révolte. Il s'en suit l'instabilité politique et le marasme économique qui débouchent sur le mécontentement et un nouveau cycle sans fin. D'où la trappe de misère permanente.
Il faut bien noter qu'en l'absence de bonne gouvernance et d'institutions autonomes dans leur prise de décision, la révolte ne se transforme pas en révolution. Avec des institutions fortes, le mécontentement se transforme en révolution qui mène vers le changement. Sans institutions, le mécontentement se transforme en révolte qui mène vers le cycle de la trappe de misère permanente.
Donc l'Algérie est bien installée dans la trappe de transition permanente et avance inexorablement vers la trappe de misère permanente. La malédiction des ressources est la caractéristique d'une économie qui dispose d'un secteur de ressources naturelles (hydrocarbures dans le cas de l'Algérie) tourné vers l'exportation (98% en Algérie) qui génère de substantielles recettes publiques (plus de 75% des recettes budgétaires en Algérie), mais qui, paradoxalement, engendre une stagnation économique et une instabilité politique. On se trouve, alors, face à des pays qui sont riches en ressources mais qui s'appauvrissent chaque année malgré l'abondance des ressources. C'est alors l'installation des institutions favorables aux rentiers. D'où l'existence de conflits causés par le sentiment d'injustice qui s'accompagne par la violence sociale des émeutiers, surtout chez les jeunes, et aussi, l'avidité que peuvent susciter les rentes massives et qui s'accompagnent par la violence terroriste, les rapts, les gangs et les vols. Mais “la malédiction des ressources" n'est pas une fatalité.
La Norvège, riche en pétrole, occupe la première place mondiale dans l'Indice de développement humain (l'IDH).
Ce que la Norvège a réalisé, c'est de construire une économie de développement et de protection. À jeudi prochain pour la suite de notre analyse. Entre-temps, débattons sur les meilleurs moyens d'avancer vers un avenir de progrès et de prospérité pour tous les Algériens. À la tentation du pessimisme, opposons la nécessité de l'optimisme !
A. B.


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