Une marée humaine au quotidien, certains en famille et d'autres en groupe d'amis, tous voulaient en prendre... pleins les yeux. Mais, pour la majorité, l'achat d'un véhicule n'était pas à l'ordre du jour. Le rideau est tombé, hier, sur la 16e édition du Salon de l'automobile d'Alger. Durant 10 jours, les férus de l'automobile et les simples curieux se sont rués sur les stands des différentes marques participantes à l'événement pour contempler les dernières inventions en termes de technologie. Entre l'hybride, les nouvelles motorisations et les concepts-cars, les passionnés des 4 roues ont été servis. Du côté des concessionnaires, les avis restent toutefois mitigés. Pour certains, l'édition de cette année a été une réussite totale alors que pour d'autres, elle a été juste moyenne. Durant 10 jours, le salon ne désemplissait pas et les mauvaises conditions météorologiques n'ont pas empêché les visiteurs de faire un détour du côté des Pins-Maritimes. Une marée humaine au quotidien, certains en famille et d'autres en groupe d'amis, tous voulaient en prendre... pleins les yeux. Mais, pour la majorité, l'achat d'un véhicule n'était pas à l'ordre du jour. Comparativement à la dernière édition, le salon tend à se professionnaliser, chose qui n'est pas pour déplaire aux exposants. Cette année, la Safex et l'Association des concessionnaires automobiles AC2A ont refusé le paiement cash. N'étaient acceptés que les chèques certifiés. Cette décision a pour but de barrer la route aux revendeurs. Ces derniers, qui ont longtemps fait régner leur loi lors des dernières éditions, avaient clochardisé l'événement, estime-t-on. Bien que cette décision ait pénalisé certains acquéreurs potentiels et n'ait pas été respectée par tous les concessionnaires, le paiement par chèque a “nettoyé" le salon, selon certains avis d'exposants. De nombreux concessionnaires se sont plaints de la baisse du volume des ventes, car plusieurs clients ont refusé de faire certifier leur chèque à la banque, “par paresse pour certains, mais aussi par manque d'argent pour d'autres", avance-t-on. Parmi les exposants, un bon nombre a signé des collaborations avec les banques opérant à la Safex, alors que d'autres ont trouvé le moyen de détourner l'interdiction en réservant un espace sur les stands à une banque pour encaisser cash. D'autres encore ont, bien évidemment, accepté en catimini de l'argent liquide. Pour l'aspect sécurité, cette édition 2013 a vu des améliorations notables. Les agents de sécurité étaient constamment sur le qui-vive. Aucun incident majeur n'a été signalé cette année. Alors que le tramway a vécu cette année “son premier Salon de l'automobile", “déversant" des centaines, voire des milliers de personnes tout au long des 10 jours du salon, les agents ont réussi à maîtriser la masse humaine au quotidien. À noter que le Salon de l'automobile d'Alger 2013 a accueilli 60 nouveautés au total. D S
