Alors qu'on pensait que la compétition nationale de handball allait reprendre ses droits avec l'élection de la nouvelle équipe de la Fahb, présidée par le revenant Aziz Derouaz, voilà que l'on retourne malheureusement à la case départ puisqu'une dizaine de clubs refuse de reprendre la compétition car elle remet en cause la nouvelle formule de compétition décidée par la fédération. Outre le conflit qui l'oppose encore à l'instance internationale de handball, l'IHF, le président Derouaz et sa nouvelle équipe ont aussi fort à faire sur le plan interne dans la mesure où ces clubs rejettent catégoriquement le nouveau système de compétition. C'est ainsi que le tournoi programmé par la Fahb, le week-end dernier à Batna, n'a pas eu lieu du fait que des clubs de l'élite qui devaient prendre part à ces joutes ne se sont pas présentés sur le terrain à l'image de l'ARBEE d'Alger-Centre, l'IRB Maghnia, le HB Chelghoum-Laïd, le NRB Touggourt, l'ES Arzew, le HC Souk-Ahras, le NC Béjaïa et la JS Kabylie pour ne citer que ceux-là. Le président du CSA/JS Kabylie, Samy Idrès, que nous avons pu joindre hier après-midi dira que “la JSK ne veut pas cautionner une mascarade. Dès l'installation de la nouvelle équipe fédérale présidée par Aziz Derouaz, nous avions été conviés à une réunion à l'hôtel Mehdi de Staouéli pour décider d'une relance effective de la compétition nationale. Tous les clubs étaient animés d'un réel désir de reprendre le chemin de la compétition. C'est ainsi que nous avions convenu d'une compétition à un seul niveau qui allait se dérouler sous forme de tournois nationaux qui devaient englober vingt-quatre clubs répartis en deux poules A et B", dira Samy Idrès qui estime, en fait, que les résolutions prises à Staouéli n'ont pas été respectées par la fédération. “Dites-vous bien que, à défaut de considérer les vingt-quatre clubs concernés sur le même pied d'égalité, la fédération a failli à ses décisions en instaurant une ‘‘Super division'' à quatorze clubs et une ‘‘Nationale 1'' à dix clubs. Autrement dit, la Fahb a décidé de faire rétrograder les dix clubs sans aucune forme de procès ni le moindre recours", dira le président du CSA/JSK qui, au demeurant, réfute totalement les rumeurs de solidarité avec l'ancien président de la Fahb, Djaffar Aït Mouloud, qui, lui, ne veut plus entendre parler de handball puisqu'il a décidé de tourner carrément la page et de se consacrer à son ancien travail de cadre à l'Eniem. “Notre position est partagée avec tous les autres clubs qui refusent cette discrimination de la fédération envers certains clubs et cette affaire n'a rien à voir avec l'affaire Aït Mouloud qui ne veut plus entendre parler de handball, alors qu'à la JSK nous faisons tout notre possible pour le faire revenir sur le terrain en tant qu'entraîneur en chef, lui qui a une grande expérience de technicien de handball de haut niveau", conclut le président du CSA/JSK tout en précisant que “malheureusement, le handball algérien n'est pas sorti de l'auberge surtout que même la position de l'IHF, en tant qu'instance internationale, contre la Fédération algérienne de handball vient compliquer davantage la situation". M H Nom Adresse email
