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FESTIVAL DE CANNES
Malgré la censure, le cinéma iranien explose
Publié dans Liberté le 23 - 05 - 2013

La République islamique d'Iran ayant une tradition cinématographique séculaire est une terre bénie pour le cinéma et la télévision. La présence des productions iraniennes à Cannes est la preuve irréfutable du dynamisme qu'affiche ce pays en matière de productions cinématographique et audiovisuelle. Cependant, la majorité des œuvres, souvent de qualité technique indéniable, reste le reflet de l'idéologie dominante.
La présence iranienne à Cannes est visible à la fois dans les diverses sections du festival et dans le marché. Une présence qui peut être cataloguée en trois catégories. Les institutions étatiques, les indépendants et les cinéastes évoluant à l'étranger. La plus grande réussite persane, on la retrouve dans la participation des films iraniens en compétition. D'une part, il y a Ashgar Farhadi qui est en lice pour la palme d'or avec “le Passé". D'autre part, il y a Mohammad Rasoulof, en compétition dans la section Un Certain regard avec “les Manuscrits ne brûlent pas". Dans la Quinzaine figure aussi le Suisso-Iranien Kaveh Bakhtiari avec “l'Escale" qui est une immersion avec des clandestins iraniens. Ces cinéastes en lice affichent tous, autant qu'ils peuvent, une liberté artistique remarquable. Dans le marché, on compte plus de 6 stands iraniens. La majorité sont des institutions étatiques dont Farabi Cinema Foundation, Visual Media Institute et la télévision iranienne. A cela il faut ajouter les stands tenus par des indépendants comme Iranian Independents, Sheherazad Media International et Soureh Cinema Organisation. Une indépendance à relativiser car, en cas d'écart, la censure, comme celle qui frappe régulièrement Sheherazad Media International, veille. En tout cas, ensemble, ils affichent une santé cinématographique hors du commun. Avec plus de 80 films par année, tournés en 35 mm, sans compter le nombre impressionnant de courts métrages et de productions télévisuelles, l'Iran se classe parmi les cinémas les plus prolifiques du monde. C'est carrément un phénomène. On note aussi une florissante activité en matière de films d'animation. Néanmoins, cette forte présence et florissante production n'arrive pas à cacher la censure qui frappe régulièrement les cinéastes iraniens comme Mohamed Rassoulof, Behrouz Ghobadi, Bahman Ghobadi, Jafar Panahi. En matière de festival, à l'étranger comme au pays, on compte plus de 20 festivals de films, tous genres confondus, consacrés au cinéma iranien. Le plus important est Fajr Film Festival dont le directeur vient de démissionner. Certains voient en cette démission un prélude aux changements à venir et qui seraient les conséquences directes des prochaines élections qui auront lieu en juin prochain. En attendant, Ashgar Farhadi rêve de la palme d'or pour ainsi rejoindre son compatriote Abbas Kiarostami, l'unique Persan palmé en 1997 pour “le Goût de la cerise".
T. H.
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