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JOURNEES DU THEÂTRE MAGHREBIN DE BATNA
"La Robe blanche" en ouverture
Publié dans Liberté le 19 - 06 - 2013

La 4e édition des Journées du théâtre maghrébin de Batna se tient au théâtre régional, du 17 au 26 juin. Onze troupes théâtrales prennent part à ces journées, dont deux en provenance de Tunisie. Le coup d'envoi de cette manifestation a été marqué par la représentation de la pièce "La Robe blanche", du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, mise en scène par Abdelkrim Beriber, qui participe pour la première fois à ces journées. Petite mise au point du metteur en scène : aux origines la Robe blanche était au masculin, si l'on ose dire ainsi : le costume blanc, la théâtralisation commence déjà par le titre ! C'est Yacine Zaïdi, qui s'est chargé de cette forme d'adaptation ou de féminisation de la pièce qui, à l'origine, est jouée par des hommes secondés par des femmes. "La Robe blanche" inverse les rôles : il fallait s'attendre au burlesque, au comique de situation et à beaucoup de sentiments. Le rideau s'ouvre sur un lieu et une atmosphère de zone peu recommandable, avec une musique hip-hop, un peu trash, mais à fond les décibels. Quatre filles lancent des cris à tue-tête et sont un peu moqueuses de l'une de leurs comparses. Elles sont aussi bien le fil conducteur que les comédiennes principales. Les interventions masculines sont reléguées au second plan, juste pour meubler : la femme au centre d'une histoire, où le rêve a aussi sa place et des plus importantes, peut-être la plus importante. Est-il permis de rêver quand on est sans le sou, et SDF de surcroît ? Telle est la question. On ignore d'où viennent ces quatre femmes, mais on sait qu'elles se retrouvent dans la rue avec le ciel pour toit, dans une société où le non-dit et les préjugés sont un sport national. La vie de tous les jours devient un fardeau. Divers destins, diverses fortunes : une politicienne, une danseuse, une débrouillarde et une amoureuse à mort qui ne rêve que de la rencontre de son prince charmant. Mais, démunies, ces femmes se retrouvent l'objet de tous les soupçons et alimentent tous les ragots dans une société hypocrite. D'une question germe une idée : comment changer le regard de l'autre et avoir sa place dans le troupeau (grégaire). La débrouillarde trouve une réponse et une solution unique : cotiser et acheter une belle robe, pour changer de forme, car la société ne s'intéresse en définitive qu'à ça. Sitôt dit, sitôt fait. La bonne affaire marche. Une belle apparence ça passe partout (pauvres, sales, SDF... peu importe). Un imprévu intervient comme un rappel à la réalité des choses de la vie. Au mauvais moment et à la mauvaise place, dans sa robe blanche, l'une des femmes se fait renverser par une voiture. A la vue du sang, on comprend que rien absolument ne vaut l'homme, ni apparence, ni forme, ni confettis. Est-ce que le message est passé ? Il semble que oui.
R H
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