Cheradi : “Le staff technique peut aussi faire des erreurs�

Tout en expliquant que le changement de l’effectif était un choix obligatoire

M. Rachid Cheradi a reconnu en marge du point de presse de jeudi que le staff technique a d’abord fait son autocritique avant de demander aux joueurs de se remettre en cause après la défaite face au Zimbabwe. “Je le dis sans complexe aucun : le staff technique avant de réunir les joueurs après la défaite face au Zimbabwe a d’abord fait son autocritique et admet que des erreurs ont peut-être été commises au niveau aussi bien de l’organisation que du choix des hommes sur le terrain. C’est une introspection que nous avons livrée ensuite aux joueurs autour d’un débat franc où chacun a dit ce qu’il pensait en toute liberté. Cela, du reste, nous a beaucoup aidés pour dépasser des moments difficiles que nous avons traversés car les joueurs ont mal accepté la défaite�, souligne Cheradi qui ajoute que le match contre le Zimbabwe a le mérite d’avoir mis à nu certaines vérités et permis au staff technique de tirer les enseignements nécessaires. Autrement dit, dixit Cheradi, “le staff technique a fait le tri au sein de la composante du groupe de l’EN en perspective du match des quarts de finale face au maroc�.
Cette affirmation peut, en effet, être interprétée comme un mea-culpa après les critiques de certains joueurs, du président de la FAF et de la presse au sujet des nombreux changements opérés dans le onze rentrant face au Zimbabwe au détriment d’éléments titulaires qui auraient pu éviter la défaite à l’EN. Cependant, Cheradi insiste sur le fait que le staff n’avait pas le choix. “Il faut savoir que notre équipe nationale n’a pas effectué une préparation adéquate qui lui permet de jouer autant de matches en un laps de temps aussi court. On était obligés de faire tourner l’effectif lors du troisième match pour le préserver dans la perspective des quarts de finale. C’était un risque calculé dicté par des impératifs qu’un entraîneur doit prendre en considération et je vous dis même que si c’était à refaire nous aurions fait la même chose�, indique-t-il sur un ton pas très convaincant. Une chose est en revanche sûre : le staff revient dès demain à l’équipe type qui a joué face au Cameroun et à l’Égypte ; ce qui est déjà en soi un mea-culpa.
S. B.