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Près de 1 000 participants hier à la Convention nationale du parti
Le RCD propose un compromis politique
Publié dans Liberté le 30 - 06 - 2013

"Il faut casser le carcan dans lequel le pouvoir veut enfermer la vie politique", a préconisé le président du RCD qui a appelé à "dépasser les positions sectaires et les cadres partisans réducteurs pour placer l'Algérie au-dessus de toute autre considération".
Couronnement de 7 conventions régionales, la convention nationale du RCD, organisée hier à l'hôtel Ryad, à Sidi-Fredj (Alger), est un succès. Près de 1 000 participants y ont pris part, sans compter les invités de marque à l'instar de Youcef Khatib, chef historique de la wilaya IV et président de l'association Mémoire de la Wilaya IV, l'ancien président de l'APN, Karim Younès, et de représentants de partis politiques (Abderrezak Makri du MSP, Smaïl Saïdani de Jil Jadid, Moulay Chentouf du PLD...) et de syndicats autonomes (Meziane Meriane) mais aussi un représentant du MAK ainsi que l'ancien président du RCD, Saïd Sadi, qui a été fortement applaudi à son entrée dans la salle pleine comme un œuf. À signaler aussi la présence à cette rencontre de constitutionnalistes venus du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie pour présenter les expériences de leurs pays respectifs en matière de révision constitutionnelle. Dans son discours d'ouverture, le président du RCD, Mohcine Belabbas, a appelé les différents courants politiques à sortir de la conformation stérile pour construire un compromis politique à même d'impulser au pays un nouveau départ.
"Le choix des conventions pour débattre de la Constitution n'est pas fortuit. Il émane de notre conviction que le sujet nécessite un compromis entre les différents acteurs politiques et sociaux", a-t-il soutenu. "Il s'agit de recréer l'espoir. L'espoir face à la difficulté. L'espoir face à l'incertitude. Et pour renouer avec les grandes épopées de notre histoire, il faut casser le carcan dans lequel le pouvoir veut enfermer la vie politique", a-t-il ajouté. Et parce que "l'on se trouve à un carrefour de notre histoire", M. Belabbas estime qu'"il faut dépasser les positions sectaires et les cadres partisans réducteurs pour placer l'Algérie au-dessus de toute autre considération. Cela suppose que le débat ne peut se limiter à l'organisation de la succession si on veut sortir des tentations clientélistes et manœuvrières du passé, qui ont piégé l'Algérie en occultant les débats politiques et les projets de société". Pour le président du RCD, l'Algérie ne doit pas être l'otage des "affrontements claniques, héritage d'un système fait de violence, de censures, de fraudes électorales et de corruption qui ont constitué, jusque-là, l'essentiel des leviers de la réflexion et de l'action politiques du régime en place". Mieux, il refuse de céder au chantage à l'islamisme. "On entend souvent dire que si on fait tomber ce régime, ce sera l'anarchie ou le fascisme intégriste. Cela s'appelle du chantage et nous n'avons pas à le subir. Notre histoire foisonne d'enseignements où les ruptures ont été les conditions de l'émancipation nationale et les expériences des pays voisins sont là pour témoigner que dans certaines phases historiques, il n'est d'autre voie que de s'assumer en tant que citoyen et non client, en tant que parti alternatif et non substitut", affirme M. Belabbas. Mais il pose toutefois le préalable d'un cahier des charges qui doit être respecté par toutes les parties. "Toute démocratie suppose un certain nombre de préalables inaliénables. Le droit à la liberté d'expression et d'organisation, le respect de la vie et de la sécurité du citoyen et l'alternance doivent s'imposer à tout acteur politique qui aspire au pouvoir par voie légale. L'Etat de droit doit s'imposer à tous et l'engagement d'en respecter la forme et le fond doit emporter l'adhésion de tous avant de se lancer dans quelque compétition que ce soit. Enfin, aucune structure occulte ne doit intervenir dans la préparation ou la gestion du scrutin", explique-t-il.
Parti résolument maghrébin, le RCD a fait appel à trois constitutionnalistes du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie, des pays ayant engagé des réformes constitutionnelles. Ancien prisonnier politique sous le régime de Hassan II, Lahcen Oulhadj, doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales à l'université Mohammed-V à Rabat, a prononcé une communication très exhaustive des avancées constitutionnelles réalisées par son pays notamment sur les questions de l'identité (officialisation de tamazight), de la femme et de l'Islam mais aussi de la place de la communauté juive au royaume. En trois mois et au terme d'un foisonnant débat au sein de la société, la commission consultative de révision de la Constitution dont il était membre a remis un projet de Constitution qui, par la suite, subira quelques modifications de la part du cabinet du roi. C'est un tout autre son de cloche que l'on a entendu chez le Tunisien Chawki Gaddes, secrétaire général de l'Association tunisienne du droit constitutionnel, qui a dressé un tableau noir de la révision constitutionnelle engagée en 2001 mais qui n'a pas abouti à ce jour à cause des manœuvres des partis de la troïka au pouvoir, notamment de la formation islamiste Ennahdha.
A. C.
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