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LAGHOUAT
Les insuffisants rénaux dialysés lancent un SOS
Publié dans Liberté le 02 - 07 - 2013

Au chef-lieu de la wilaya de Laghouat comme à travers les communes du nord et du sud de la wilaya, les insuffisants rénaux dialysés ne cessent de crier leur détresse.
Leur calvaire ne date pas d'hier, puisque aussitôt inauguré par le chef de l'Etat, le 23 juillet 2006, le centre d'hémodialyse de l'hôpital Sehairi-Kamal de Laghouat a eu du mal à prendre du service. La cause, on s'en souvient, ce sont les élus de l'APW qui avaient opposé une fin de non-recevoir à son ouverture, malgré la volonté du DSP qui la voulait la plus rapide possible.
Les motifs, entre autres, évoqués à l'époque par les élus APW, étaient en rapport avec les réserves émises lors de leur visite d'inspection effectuée sur site, dans le cadre de la commission d'aménagement, qui a mis en évidence que si la partie bâtiment avait été finalisée, les équipements ne répondaient pas à ce qui a été convenu. Quoique les réserves aient été relativement levées, la spirale du calvaire des dialysés continue. En effet, mis en service malgré les objections émises par les élus APW, l'encadrement médical d'une part, et les insuffisants rénaux organisés en association Al-Khouloud d'autre part, ne cessent de tirer la sonnette d'alarme à l'endroit des pouvoirs publics, sollicitant d'eux une prise en charge décente des personnes dialysées. "Dialyse, dialysé, des mots durs chargés de toute la détresse humaine, ils ramènent à l'image d'un malade transhumant qui vit peu chez lui, et beaucoup à l'hôpital", nous confie M. Romane, président de l'association Al-Khouloud, lui-même greffé après avoir frôlé une mort certaine. Dans une lettre du 28 février 2010, le médecin en chef de l'unité d'hémodialyse de l'EPH de Laghouat et le médecin en chef du service avaient tiré la sonnette d'alarme quant à la "surcharge hors normes" que connaît cette unité. Une surcharge qui se répercutera négativement sur la santé des personnes dialysées. Selon les rédacteurs de la missive, chaque semaine, un peu plus d'un centaine de patients censés être dialysés sont contraints de parcourir quelque
600 km. Ces patients se déplacent des communes lointaines (Hassi R'mel, Aïn Madhi, Tadjmout...), courant ainsi tous les risques dus au transport. Déjà en 2010, soit 4 ans après son inauguration, cette unité conçue pour recevoir 60 malades fonctionnait à 160% de ses capacités.
Selon M. Romane, ce centre de dialyse conçu pour la prise en charge de 60 malades dépasse largement ses capacités, puisque déjà en mai de l'année en cours, 125 malades permanents ajoutés à ceux inscrits sur la liste d'attente y convergent pour bénéficier des séances de dialyse. D'où le taux de fonctionnement de plus de 200% de ses capacités installées. Un état de fait qui se perpétue et qui a engendré des conséquences néfastes sur l'état de santé des malades : insuffisance de séances de dialyse, stress, infections, saturation de la station et des postes et échappement thérapeutique. Las certainement de voir les flagrantes non-conformités, le médecin en chef de l'unité d'hémodialyse de l'EPH de Laghouat a tiré une fois de plus la sonnette d'alarme sur l'état lamentable des prestations assurées aux personnes dialysées. "On ne peut plus prendre en charge d'autres malades. Actuellement, on dialyse de façon régulière quelque 125 malades, dépassant de loin les normes requises (60 malades par centre), ainsi que les capacités des équipements", lit-on dans sa lettre adressée le 28/3/2012 au directeur de l'EPH de Laghouat, restée, bien sûr, sans suite. En raison du flux de malades qui convergent vers ce centre, ce même médecin a été contraint de proposer à sa hiérarchie "d'orienter tout nouveau malade venant de Tadjmout et Aïn Madhi vers le centre d'hémodialyse d'Aflou, au nord de la wilaya. Quant aux malades de Hassi Dellâa et Hassi R'mel, vers Berriane (Ghardaïa)", déplorant l'ampleur du phénomène qui a atteint son summum en mars 2012. Après maintes démarches à tous les niveaux de l'administration, et devant le silence des pouvoirs publics, M. Romane ne décolère pas et n'hésite pas à revenir plusieurs fois à la charge, interpellant le DSP, le wali et le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière pour qu'ils mettent fin au calvaire des personnes dialysées.
Ne sachant plus à quel saint se vouer, M. Romane n'a pas manqué de nous dévoiler ce lot de lettres adressées aux autorités locales et centrales, demeurées toutes sans réponse. "Toutes ces correspondances adressées à qui de droit n'ont pas fait bouger d'un iota les choses. Le renforcement du centre par un médecin néphrologue mettra-t-il fin au calvaire des personnes dialysées dans cette wilaya du Sud ? Au vu des seules fréquentes pannes des équipements pour cause de vétusté, le bout du tunnel semble très loin pour cette frange de malades chroniques.
B A
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