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Journée d'étude sur ce handicap en milieu scolaire
10% des échecs imputables à la dyslexie
Publié dans Liberté le 05 - 11 - 2013

L'Association algérienne pour la protection des enfants dyslexiques (Alpedys) a organisé, hier, au Centre des conventions d'Oran, une journée d'étude, la première du genre à l'échelle nationale, autour de la question des "Difficultés scolaires et troubles de la dyslexie", tant dans son volet dépistage que dans celui de la prise en charge. Ainsi, devant un parterre de parents, de représentants du secteur de la santé, de l'éducation, des pédopsychiatres et des orthophonistes, les intervenants qui se sont succédé ont tous insisté sur plusieurs aspects importants, à savoir : quand et comment poser un diagnostic sur la dyslexie, comment prendre en charge et accompagner les élèves souffrant de ce trouble cognitif et surtout proposer aux pouvoirs publics une adaptation des programmes scolaires pour les enfants, la création de classes spéciales et des accompagnements lors des examens scolaires.
C'est là, par ailleurs, quelques points entrant dans le programme d'action et de sensibilisation de l'Alpedys, dont plusieurs membres sont eux-mêmes dyslexiques ou parents d'élèves dyslexiques. Il faut savoir qu'en Algérie, c'est le vide total en matière de dépistage et d'études épidémiologiques concernant la dyslexie, rendant encore plus difficile le vécu et le suivi des enfants qui n'ont que leurs parents pour les aider. "Un enfant dyslexique le reste à vie, et donc il est très important de l'accompagner et de l'aider à surmonter ce handicap", dira la présidente de l'association. Car en effet, dans la dyslexie, qui est un trouble cérébral, on parle de dysfonctionnement cognitif, qui provoque, entre autres, des troubles spécifiques d'apprentissage de la lecture par exemple, des retards de langage, de mauvais repérages dans le temps et donc des problèmes de conjugaison, des inversions et des confusions de lettres, manque de concentration... Autant de difficultés trop souvent et trop rapidement assimilées à des capacités intellectuelles limitées ou des retards de niveau scolaire.
D'où, aujourd'hui, cet appel de l'association et des parents d'élèves pour des diagnostics à poser dès l'âge de 7 à 8 ans, et ainsi, éviter l'échec scolaire. Pour ce faire, ce sont les parents et le corps enseignant qui se trouvent aux avant-postes pour repérer les élèves qui présentent les signes des troubles de la dyslexie. Les médecins de santé scolaire, qui ne disposent pas de chiffres fiables, assurent, néanmoins, que dans les échecs scolaires, 10% sont imputables à une dyslexie non diagnostiquée et non prise en charge. Ceci étant la norme admise dans nombre de pays. Les membres de l'association adressent encore un message aux pouvoirs publics et aux enseignants en expliquant que pour un enfant dyslexique qui n'est pas diagnostiqué, ses difficultés scolaires provoquent des troubles du comportement comme l'agressivité, l'anxiété, des difficultés d'intégration et des états dépressifs. Aujourd'hui, l'Alpedys plaide pour un accompagnement au sein du système scolaire par la formation de ce qu'on appelle des aidants, c'est-à-dire des personnes qui seraient aux côtés des enfants dyslexiques pour les aider, par exemple, à lire, notamment lorsque ces derniers doivent passer un examen de fin d'études.
Mais pour cela, il faut une prise de conscience des pouvoirs publics qui doivent mettre en place les dispositifs permettant la scolarisation "normale" des enfants dyslexiques. Malheureusement pour l'heure, la rigidité de la Fonction publique ne permet pas d'ouvrir des postes supplémentaires et spécifiques, que ce soit dans l'éducation ou la santé scolaire. Ainsi à Oran, sur 60 postes demandés dans la santé scolaire, trois ont été octroyés seulement pour deux postes de psychologue et un d'orthophoniste.
D. L
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