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Célébration du 59e anniversaire de l'indépendance
"La véritable justice c'est d'opter pour une vraie réconciliation nationale"
Publié dans Liberté le 07 - 11 - 2013

En cette grande et historique journée du 1er Novembre 1954, 59e anniversaire du déclenchement de la Révolution, nous rendons un grand hommage à tous les moudjahidine et chouhada tombés au champ d'honneur contre le colonialisme pour la libération de l'Algérie. En ce même jour aussi, nous constatons et déplorons un grand déficit et une falsification de l'écriture de l'histoire de notre glorieuse Révolution au cours de laquelle plus de 1 million 500 000 de chouhada sont tombés, sans oublier les 45 000 chouhada massacrés par les troupes coloniales au cours des grandes manifestations pacifiques organisées par le PPA, drapeau algérien en tête, du 1er et 8 mai 1945. Les manifestants réclamaient l'indépendance totale de l'Algérie, la libération du père du nationalisme algérien Messali Hadj et de tous les détenus politiques.
Hélas en 1962, certains responsables ont tout fait pour occulter l'histoire de la Révolution dans laquelle ils n'ont pas joué les grands rôles. Il serait trop léger de faire montre d'insolence outrageante envers l'homme, l'œuvre, le combat et la vie du géant de la mémoire qu'est Messali Hadj qui avait, dès son jeune âge, manifesté son attachement à sa patrie en réclamant tout haut son indépendance. À l'âge de 17 ans, au café Titaoui à Tlemcen, il monte sur une table, s'adressant à la foule, il fait l'éloge de Mustapha Kamal (Attatürk) et réclame la liberté de l'Algérie. Et c'est ce jour-là que Messali Hadj a eu le réflexe et l'intelligence avec la question suivante : pourquoi les révoltes, insurrections, soulèvements menés par un nombre important de grands et valeureux combattants algériens tels que l'émir Abdelkader, Bachagha Mokrani, Bouaâmama, Fatma n'Soumer, Ouled Sidi Cheikh, Boubaghla, n'ont-ils pas réussi à libérer l'Algérie du joug colonial ? Messali Hadj arrive à la conclusion que ces révoltes faites à l'échelle régionale, avec un temps qui se chiffre en plusieurs années d'intervalle entre une révoltée et une autre, ont permis au colonialisme de les anéantir région par région. Il manquait, selon lui, l'unité nationale. En 1926, Messali Hadj au nom de l'Etoile nord-africaine (ENA) lance un grand appel au peuple algérien pour s'unir et adhérer à l'ENA pour arracher l'indépendance de l'Algérie. Pour lui, car toute révolution doit avoir un programme politique qu'elle s'assigne comme ligne de conduite et autour duquel se rassemble le peuple pour mener à bien son combat. Pour Messali la réussite est déterminée par l'organisation du peuple.
En février 1927, au Congrès anti-impérialiste qui s'est tenu à Bruxelles en présence des représentants de 134 nations aux côtés de Ho Chi Minh (Indochine), Nehru (Inde) et Mohamed Hatta (Pakistan) et d'autres... Messali Hadj prenant la parole, dénonce haut et fort les agissements criminels du colonialisme (tortures, massacres) et réclama l'indépendance totale des trois pays d'Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc). Le 2 août 1936 au stade El-Anasser à Alger, Messali Hadj frappe l'imagination des Algériens par son discours qui condamne le projet du gouvernement colonial de Violette et Blum qui visait le rattachement de l'Algérie à la France et dénonce la politique d'assimilation. Messali Hadj réclame l'indépendance totale de l'Algérie en prenant la fameuse et historique poignée de terre déclarant tout haut "cette terre bénite n'est ni à vendre, ni à hypothéquer, ses héritiers et l'Etoile nord-africaine sont là pour la défendre". Pour protester contre l'internement de Messali Hadj à Ksar Chellala le 17 avril 1945, la population de la ville s'est soulevée en orgnisant des manifestations avec le drapeau algérien qui a flotté dans tous les quartiers. La manifestation est suivie d'une grande répression ayant fait un grand nombre de victimes. Ce fut l'étincelle des grandes manifestations du 1er Mai et du 8 Mai 1945. Rappelons le que c'est de Ksar Chellala que Messali Hadj a été déporté au Congo-Brazzaville. Le PPA organise un congrès à Zeddine en 1947 en présence de Messali Hadj et plusieurs délégués au cours duquel a été décidée la création de l'OS et où les bases d'un syndicat libre et d'une association féminine ont été jetés. Le 20 mars 1948 à Aïn Sefra, Messali Hadj déclare que "l'avenir est aux hommes forts et audacieux car l'indépendance et la liberté elle ne se donne pas, elle s'arrache avec du sang". Au cours d'un repas chez le militant Boubekeur, il recommande que "le citoyen qui a les moyens d'acheter un quintal de blé ne doit acheter que 50 kg de blé et le reste pour acheter des armes". Le 10 septembre 1935, Messali Hadj accompagné de grands responsables de l'Etoile nord-africaine Imache Amar, Bedek Mohamed, Radjef Belkacem assistent au Congrès islamo-européen à Genève sous la présidence de l'émir Chakib Arslan. En juin 1936, retour d'exil de Messali Hadj et libération d'Imache Amar, Radjef Belkacem, Messaoui et Sabber Ahsan. Le 14 juillet 1937, une grande manifestation eut lieu à Alger avec le drapeau algérien cousu par Mme Messali (Emilie Busquant) derrière lequel sont massés plus de 30 000 Algériens avec Messali Hadj qui scandaient "Vive l'indépendance de l'Algérie" et l'hymne national Fidaou El-Djazaïr composé par le grand poète Moufdi Zakaria a été chanté.
En 1940, le gouvernement de Vichy propose à Messali Hadj de soutenir la politique de collaboration avec les nazis (l'Allemagne). Le 13 mars 1941, Messali Hadj rejette cette proposition et revendique l'indépendance totale de l'Algérie. Le 28 mars 1941, Messali Hadj, suite à ce refus fut condamné à 16 ans de travaux forcés, la confiscation de tous ses biens et 20 ans d'interdiction de séjour.
En 1937, Kehal Arezki et Filali Abdallah, rentrent de France pour diriger le PPA, après les arrestations de Messali Hadj, Lahouel Hocine, Chorafa Brahim, Mestoul Mohamed, Khelifa Ben Ammar, Gueneneche Mohamed. Rappelons-le : Kehal Arezki, le premier martyr du PPA est mort en avril 1939 à la prison de Barberousse.
Aux origines du 1er Novembre
Le 1er Novembre 1954 est le résultat de cette grande lutte de Messali Hadj qui a organisé, formé, éduqué, réveillé et uni le peuple algérien autour d'un programme et d'une revendication "indépendance de l'Algérie" et au sein des partis qu'il a créés : 1926 : Etoile nord-africaine (ENA) - 1937 le Parti du peuple algérien (PPA) - 1946 Mouvement du Triomphe des libertés démocratiques (MTLD) - 1947 Organisation spéciale (OS) et les bases d'un syndicat et organisation féminine ont été jetées.
En 1954 au cours de la crise au sein du comité central, Messali Hadj en tant que président du parti décide de convoquer un congrès extraordinaire les 15, 16, 17 juillet 1954 à Hornu en Belgique. C'est au cours de ce congrès qu'a été décidé le déclenchement de la Révolution armée. Un CNRA et une direction du parti ayant à sa tête Messali Hadj furent désignés. Décision est prise d'envoyer une délégation du parti au Caire. Elle est composée de Filali Abdallah, Mezrana Ahmed. Ils sont arrivés au Caire le 13 octobre 1954 pour préparer l'action du parti sur le plan international avec Chedly Mekki, représentant du PPA auprès de la Ligue arabe, et Aït Ahmed, Khider et Ben Bella. Voyant la détermination du parti et de Messali Hadj à déclencher la Révolution armée, c'est là que Boudiaf en contact avec Ben Bella, Khider, Aït Ahmed décidèrent que le déclenchement aura lieu le 1er Novembre 1954 afin de devancer le PPA et de faire déclencher la foudre de l'oppression coloniale en arrêtant tous les cadres du PPA et Messali Hadj lui-même qui furent les premières victimes. En décembre 1954 après la dissolution du MTLD par Mitterrand (ministère de l'Intérieur), Messali Hadj créa le MNA. Donc du PPA et du MTLD sont nés le FLN et le MNA qui réclamait l'indépendance de l'Algérie. Tous les cadres et responsables de ces deux partis sont issus de la même école et de la grande université du PPA créée par Messali Hadj.
Une vraie réconciliation, tourner la page et regarder vers l'avenir
Il faut une réconciliation nationale et tourner la page et regarder vers l'avenir pour offrir à nos enfants un pays uni, prospère, en paix, avec la fraternité de tous. Messali Hadj, malgré les conditions de détention, lança un appel le 8 novembre 1954 paru dans l'agence presse : "La Révolution el-moubaraka est là, il faut l'aider, adhérer, la soutenir pour qu'elle ne s'éteint pas." Il recommanda de ne pas se poser la question de savoir "qui a donné l'ordre".
Il envoya une aide financière et matérielle importante à Krim Belkacem, et un mémoire au secrétaire général des Nations unies dans lequel il dénonça la répression aveugle du colonialisme et réclama le droit du peuple algérien à disposer de lui-même. Il envoya aussi une délégation conduite par Abed Bouhafa et Moulay Merbah pour inscrire le problème algérien à l'ordre du jour de l'ONU. Les maquis et les fidayiins ont été organisés pour attaquer les troupes coloniales.
Nous citons quelques batailles entre les troupes coloniales dans le Djurdjura et dans divers régions en Kabylie sous les ordres de Rabah Ben Bouaddou, Guellal, Melzi, Si Mouloud et d'autres. Dans la Wilaya VI qui avait à sa tête Achour Ziane, Si Haoues, Si Meftah, Bendoghmane, Si Abdelkader Latrèche, Abdallah Selmi, Amar Driss, Si Brahim, d'autres régions où les troupes ALN/MNA ont été présentes.
Témoignage du commandant Merarda Bennoui, chef par intérim de la Wilaya I historique "Aurès-Nememcha – avril 1959 – avril 1960", membre du CNRA auteur du livre Sept ans de maquis dans les Aurès. Il cite : "Avant le dîner, Grine Belkacem m'a demandé de rassembler les habitants des lieux afin de leur adresser un discours. Dès que les habitants se sont rassemblés, Grine Belkacem s'adresse à l'assistance d'éteindre les cigarettes et ouvrit la réunion au nom de Messali Hadj. Vers la fin du mois de mars 1956, Ben Boulaïd prépara minutieusement une réunion à Tafrunt dans les Aurès. Il y avait Achour Ziane, responsable de la Wilaya du Sahara, qui possédait un grand nombre de moudjahidine messalistes, a accepté de rencontrer Ben Boulaïd Mostepha à Tafrunt avec Si El-Haoues, Amar Driss, Ferhat Tayeb, Hadj Lakhdar. C'est ce jour-là et avant que la réunion ne soit tenue que le poste radio a éclaté tuant Ben Boulaïd Mostepha et beaucoup d'autres chahids."
Témoignage du moudjahid Bougrioua Mohamed né le 23 mars 1927 à Mahcen, wilaya de Jijel. Il a participé à une grande bataille entre l'ALN/MNA et l'armée française le 26 mars 1959 au djebel Zemra/Boussaâda. Sous l'ordre des responsables Abdelkader Bendoghmane, Mahmoud Bouthamina, Rabah Doula, Amer Bensaïd, Mohamed Lakehal. C'est une bataille qui a duré deux jours, où 134 moudjahidine sont tombés au champ d'honneur, une dizaine de blessés et de nombreux djounoud capturés ; du côté de l'armée coloniale, il y a eu 950 tués dans certains documents qui se trouvent dans la commune de Temsa.
Le 15 mai 1957 et sous le commandement de Si Mohamed Maroki et Cherif Boulahya, une bataille a eu lieu entre les troupes ALN/MNA et les troupes coloniales dans la région de Aïn Boucif. Elle a duré toute la journée jusqu'à la tombée de la nuit. De lourdes pertes ont été subies par l'ennemi et malheureusement quelques moudjahidine tombèrent au champ d'honneur.
Voici certaines batailles menées par les troupes ALN/MNA contre les troupes coloniales françaises où il y avait beaucoup de morts et de blessés de part et d'autre.
En 1956, une grande bataille au djebel Boukhil ALN/MNA commandant Achour Ziane, Mohamed Belhadi – Benlarbi – contre les troupes coloniales françaises.
En 1956, une bataille a eu lieu au djebel Guiigaa, les troupes ALN/MNA commandées par Ahmed Oulehya, Omar Achour, Saïd Dihem et Abderrahmane Kerbia.
1957, une grande bataille a eu lieu sous le commandement de Achour Ziane, Si Meftah, Mohamed Baradi.
Troupes ALN/MNA et les troupes coloniales.
1957, bataille à El-Mengoub (Ouled Djellal) ALN/MNA sous le commandement de Si Brahim et Si Mohamed El-Kebch.
Janvier 1956, bataille à Aïn Rich - commandement Achour Ziane, un officier fut tué et une dizaine de soldats capturés vivants.
Mai 1956 – bataille à Menaâ.
Bataille dans les régions Aflou, Laghouat,
15 juin 1956 – Deux jours de bataille dans le Djebel Guiigaa, ALN/MNA – troupes coloniales, un avion abattu.
Djebel Grouss, bataille où un capitaine a été abattu avec ses troupes et on a récupéré plusieurs armes.
Bataille à Aïn El-Melh – 17 soldats coloniaux tués.
1958 – bataille à EKaâda (Aflou) sous le commandement de Ben Doghmane.
Bataille de Bouchout (Ksar Chellala) sous le comandant de Si Larbi Kebaïli.
On ne peut citer dans cette feuille toutes les batailles faites par les troupes ALN/MNA contre les troupes coloniales, il faut des livres.
Certains moudjahidine qui ont participé à ces batailles : Témoignages de Yahya Messaoud Dib (Thamri el Messaoud).
Cela pour montrer que les militants du PPA, moudjahidine, prisonniers de guerre sont restés fideles à Messali Hadj qui n'a pas cessé de réclamer l'indépendance de l'Algérie depuis 1926. C'est la raison pour laquelle le président de la République, les autorités officielles, moudjahidine du FLN doivent reconnaître officiellement Messali Hadj, tous ces chouhada, et toutes ces batailles. Devoir de reconnaître aussi les condamnés à mort et tous les militants demeurés fidèles à Messali Hadj. Devoir enfin pour les autorités politiques du pays d'agréer leur parti, le PPA, pour qu'ils puissent participer librement à la vie politique de l'Algérie. "Aujourd'hui, il est nécessaire et indispensable de lever l'hypothèque en replaçant Messali Hadj ‘père du nationalisme algérien' dans l'espace public national et lui donner la place qui lui revient dans l'histoire de l'Algérie indépendante."
A. A.
(*) ancien compagnon de Messali Hadj et responsable du PPA non agréé
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