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L'inavouable... 17e partie
Publié dans Liberté le 21 - 12 - 2013

Résumé : Rachid parvient à réconforter sa femme. Il reconnaît que sa mère s'emporte facilement et le lui reproche. Il tient à vivre tranquille avec sa famille. Latéfa veut bien faire un effort, par amour pour son mari...
Latéfa ne se fait aucune illusion quant à sa belle-mère. Elle a beau avoir promis de faire un effort pour que leur relation au sein de la famille soit vivable, à la première occasion, elle se met à lui crier dessus.
Comme elles sont seules durant la journée, Ouarda ne prend pas de gants. Elle ferme la porte d'entrée à clef pour ne pas être surprise par son mari Mustapha. Rachid ne rentre qu'une nuit sur deux, maintenant qu'il avait repris ses cours d'éducation physique. La maison ne vit que les week-ends, lorsque ses belles-sœurs et ses beaux-frères rentrent de l'internat.
Pendant tout ce temps, Ouarda s'adoucira un peu. Mais elle ne se retenait pas pour autant de la critiquer devant toute la famille. Rien n'est épargné. Sa façon de faire le ménage, de cuisiner... Tous les plats qu'elle prépare sont fades au goût de sa belle-mère. Si ses enfants se gardent de faire des réflexions, Mustapha n'hésite pas à prendre sa défense.
Un soir, sentant que sa femme en avait trop dit et certainement blessé Latéfa par ses propos, il la rejoint à la cuisine où elle terminait de laver la vaisselle. Il veut lui dire un mot gentil pour la réconforter et la rassurer.
- Le dîner était délicieux. Ne l'écoute pas, dit son beau-père, faisant allusion à sa femme et à sa mauvaise langue. Tu commences à la connaître maintenant.
- Hélas, j'ai le sentiment que je n'aurai jamais de grâce à ses yeux. Je ne serai jamais parfaite, ni la femme idéale pour son fils. Elle ne cesse de me critiquer. Il y a des fois où j'en ai marre.
- Non, il ne faut surtout pas craquer. Sois forte, la prie son beau-père. Un jour, elle verra ta réelle valeur.
- Quand ? soupire la jeune mariée. Je ne me fais pas d'illusions. Jamais elle ne m'appréciera.
- Il faut rester optimiste. Elle a un cœur, elle finira par changer de sentiments et, donc, de comportement.
Mustapha s'apprête à ajouter quelque chose quand Ouarda entre dans la cuisine. Ses yeux lancent des éclairs.
- Je me demandais où tu étais passé, lui dit-elle. Qu'est-ce que tu fais ici ? Avec elle...
- Rien, répond Mustapha, sur la défensive. J'étais venu vider le cendrier.
- Pourquoi cela t'a pris autant de temps ?
- Je viens juste d'entrer, rétorque Mustapha, en s'apprêtant à sortir. Qu'est-ce qui te passe par la tête ?
Ouarda secoue la tête, l'air mauvaise. Elle lève le bras et lui barre le passage.
Latéfa prend conscience que son beau-père vient de donner l'occasion à sa femme de créer un scandale. Ses mains tremblent et le verre qu'elle essuie lui glisse des doigts et se casse en mille morceaux. Ouarda se détourne de son mari et s'avance vers elle.
- J'en étais sûre. Vous étiez en train de parler de moi, dit-elle. J'en ai la preuve. Je t'ai prise en faute, Latéfa. Tu t'es permise de me juger.
- Non, non...
- Alors pourquoi trembles-tu ? Tu m'as prouvé ta culpabilité. Rachid ! crie-t-elle. Rachid ! Viens vite. Tu ne me croiras pas mais elle t'a trahi...
A. K. (À suivre)
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