Face au projet de réalisation d'un tronçon routier communal à Aïn Srag (commune d'El-Heranefa), qui accuse un retard de six mois alors qu'il devait être achevé en quatre mois seulement, le wali est resté ébahi. En inspectant les communes d'El-Heranefa et de Aïn Merane (chef-lieu de daïra), le wali de Chlef, Aboubakr Essedik Boussetta, n'a pas caché son mécontentement ni son étonnement au vu des retards et des malfaçons que connaissent certains projets de développement local, actuellement en cours de réalisation dans les deux localités. Il a été, à chacune de ses haltes, stupéfait de la situation dans laquelle se trouvent ces chantiers. En effet, les projets en question, qui concernent de nombreux secteurs dont l'éducation nationale, les travaux publics, les logements ou la santé entre autres, n'avancent qu'à pas comptés pour ne pas dire qu'ils sont carrément à l'arrêt. Plus grave encore, certains projets présentent des malfaçons flagrantes qui pourraient porter préjudice à la qualité finale des constructions concernées. Face au projet relatif à la réalisation d'un tronçon routier communal à Aïn Srag (commune d'El-Heranefa), qui accuse un retard de six mois alors qu'il devait être achevé en quatre mois seulement, le wali est resté ébahi. On lui fait savoir que cet énorme retard est dû au fait que l'entrepreneur chargé de la réalisation de la route en question se trouvait en prison. "Et durant toute cette période, personne n'a réagi ni osé bouger le petit doigt afin de remédier à cette catastrophique situation !", rétorque le wali en ordonnant la résiliation du contrat avec cette entreprise. En visitant également le chantier lancé pour la réalisation de 80 logements RHP, toujours à El-Heranefa, le wali a soulevé énormément de remarques en s'adressant aux responsables du secteur concerné. Les malfaçons dans la construction de ce projet ainsi que l'absence de VRD ont le plus attiré son attention. Et lorsqu'il demanda aux mêmes responsables combien y a-t-il de logements réalisés ou en cours de réalisation sans VRD, sa stupéfaction était grande car, tenez-vous bien, personne n'était au courant du nombre demandé. Quant à la salle de soins se trouvant dans la même commune, actuellement à l'arrêt en attendant le lancement des travaux relatifs à la deuxième tranche du projet, le wali a insisté sur la réduction de la superficie extérieure de l'infrastructure, initialement prévue sur 1800 m2. "Soyez raisonnables et revoyez la superficie extérieure de ce projet. Limitez-vous à 1000 m2 uniquement, car il ne s'agit, en fait, que d'une salle de soins", lance-t-il à l'attention des responsables administratifs et techniques concernés par ce projet. À l'intérieur de l'école primaire d'El-Gantra Zarga, et après avoir pris connaissance de la situation de la cantine et du chauffage qui se trouvent dans un état lamentable, le wali, alors qu'il voulait savoir auprès du P/APC d'El-Heranefa et de son SG le montant alloué aux écoles de la commune, n'aura, une nouvelle fois, aucune réponse. A C Nom Adresse email
