Les joueurs du CSC et leurs supporters ont vécu, hier, un après-midi cauchemardesque sur la pelouse d'Aïn M'lila où, fort heureusement, le pire a été évité de justesse. En effet, il y a eu plus de peur que de mal au vu de la horde sauvage qu'il y avait en face, selon le président du CSC, Bentoubal, puisque seulement Sameur a été sérieusement touché à l'arcade, ce qui a nécessité quatre points de suture, de même que Boulemdaïs également touché à la tête, et l'on dénombre une dizaine de supporters du CSC légèrement blessés. À savoir aussi que tous les photographes de presse présents sur la main courante ont été tabassés et leurs appareils photo détériorés. Pour revenir à la rencontre, malgré les intimidations devenues "d'usage" avant la rencontre, les poulains de Simondi ont réussi à profiter de la faiblesse de l'adversaire pour planter un premier but signé Hadiouche d'entrée de jeu (5') et ont conservé le score jusqu'à la mi-temps, où ce fut le début des dépassements et des agressions verbales, ainsi que physiques à l'encontre de toute la délégation constantinoise, comme nous le confia le président Bentoubal. Cependant, cela n'a pas vraiment impressionné les Constantinois qui arrivent à corser l'addition par Boulemdaïs à la 55' de jeu, un deuxième but qui mettra le feu aux poudres puisque les supporters locaux commenceront à "bombarder" avec différents projectiles la galerie constantinoise. S'ensuivront un envahissement de terrain et un arrêt de la rencontre durant plus de 20 minutes, jusqu'à ce que les "renforts" arrivent. Les poulains de Simondi ont remporté une précieuse victoire, mais ont également prouvé qu'ils ont encore, une fois de plus, respecté l'éthique sportive. A R Nom Adresse email
