Après Bojan Z. en 2012 et Karim Ziad & Friends en 2013, l'Aarc, en partenariat avec l'Oref, propose au public algérois un concert de l'ensemble Diagonal pour la célébration de la Journée internationale du jazz, le lundi 28 avril à 19 heures, à la salle Ibn Zeydoun. La Journée internationale du jazz a été décrétée par l'Unesco lors de son assemblée générale de novembre 2011. Ainsi, depuis 2012, le monde célèbre cette journée, le 30 avril, à travers différentes manifestations artistiques dédiées au genre musical. L'Algérie, et précisément l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) fête cette journée, depuis son instauration, en proposant un concert chaque année à Alger. Après Bojan Z., et quelques artistes algériens tels Salim Fergani et Kawthar Meziti en 2012, et Karim Ziad & Friends qui avait présenté son nouvel album Jdid en 2013, l'Aarc, en partenariat avec l'Oref, propose pour cette 3e édition un concert de l'ensemble Diagonal, de Jean-Christophe Cholet, et ce le lundi 28 avril, soit deux jours avant la date officielle de la célébration de cette journée, à la salle Ibn Zeydoun. L'ensemble Diagonal, d'après les organisateurs de l'événement, est un "merveilleux projet qui allie comme jamais les sonorités maghrébines, andalouses, les modes venues d'Orient et les tonalités du jazz". Diagonal présentera le projet "Nights in Tunisia" qui "propose de réunir sur scène le raffinement de la musique et du chant arabe combiné avec la braise ardente des rythmes du jazz actuel, l'art des maqâms (essence modale de la musique arabe) associé à de riches progressions harmoniques", lit-on encore dans le communiqué de presse de l'Aarc. L'ensemble Diagonal est porté par le pianiste, compositeur et chef d'orchestre Jean-Christophe Cholet. Sur son site officiel on trouve une intéressante présentation de l'ensemble, de sa démarche et de ses ambitions : "Si le jazz a aujourd'hui une dimension verticale (par sa longue histoire) et horizontale (par son universalité), la ‘diagonale' décrit idéalement la direction choisie par J-C Cholet : aller de l'une à l'autre par cette voie oblique et ascendante qui traverse tous les paysages musicaux, des plus traditionnels aux plus contemporains. Fondé en 1990 sous le nom d'Odéjy Octet (Orchestre départemental de jazz de l'Yonne), Diagonal, rebaptisé ainsi en 1999, tourne résolument le dos au répertoire conventionnel du jazz (si tant est qu'il en existe un!) pour puiser son inspiration dans le patrimoine européen. Dans le droit fil du Duke Ellington des années 1950-60 –dont il n'est d'ailleurs parfois pas si éloigné comme pianiste– Cholet traduit en suites ambitieuses ses impressions de voyage (réelles ou imaginaires) à travers telle ou telle aire géoculturelle de l'ancien continent. (...) Le dernier programme "Nights in Tunisia" a été créé en mai 2011 au Petit Faucheux à Tours". En outre, le travail de composition du projet "Nights in Tunisia" est partagé entre Jean-Christophe Cholet et deux autres membres de l'ensemble : le tromboniste Geoffroy de Masure et le violoniste Jasser Haj Youssef. Dans cet orchestre qui se produira à Alger, on retrouve également le saxophoniste Vincent Mascart, le trompettiste Geoffroy Tamisier, ainsi que Mehdi Akseur (chanteur de l'Orchestre national de Barbès), Stéphane Galland (batteur), Jean-Luc Lehr (bassiste) et Meta (percussion, chant et batterie). Par ailleurs, après Paris (France) en 2012 et Istanbul (Turquie) en 2013, Osaka (Japon) abritera les célébrations officielles de la Journée internationale du jazz, le 30 avril. "Compte tenu de sa réputation légendaire de ‘Mecque japonaise du jazz' dans la première moitié des années 1920, Osaka est le choix idéal en tant que ville hôte de la Journée internationale du jazz. (...) Aujourd'hui, la ville joue encore un rôle essentiel dans le développement des traditions de jazz japonaises", peut-on lire sur le site de l'Unesco. Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, note dans son message à l'occasion de la célébration de cette Journée que "le jazz est bien davantage qu'une musique : c'est un style de vie, un outil de dialogue et même de changement social. L'histoire du jazz raconte le pouvoir de la musique à rassembler des artistes de cultures et d'horizons différents, comme levier d'intégration et de respect mutuel". S. k Nom Adresse email
