Dans son plan d'action, le gouvernement compte assurer une sécurité énergétique à long terme pour l'Algérie. L'Exécutif veut faire de notre pays un acteur actif sur le marché mondial des hydrocarbures. Il reste convaincu que de telles perspectives ne peuvent être réalisables sans la poursuite du programme d'investissements dans le domaine énergétique. Les responsables du secteur de l'énergie doivent, pour cela, redoubler d'efforts afin d'intensifier l'exploration qui permettra de renouveler les réserves et d'évaluer les ressources en hydrocarbures non conventionnelles. Celles-ci, constituent, en fait, le potentiel en ressources récupérables, évalué, selon les statistiques officielles, à 30 000 milliards de m3 pour le gaz et à 12 milliards de barils de pétrole. Des forages-pilotes seront, dans ce sens, réalisés pour définir les procédés de production dans les différents bassins. Pour que le secteur renoue avec la croissance, le département de Youcef Yousfi aura à prévoir l'entrée en production de nouveaux gisements de pétrole et de gaz. "Les ressources qui seront tirées de cette activité contribueront au financement du plan de développement économique et social du pays", expliquent les concepteurs de ce plan d'action. Le Premier ministre accorde un intérêt particulier au transport des hydrocarbures dont le réseau s'est, affirme-t-on, densifié après la réalisation, la réhabilitation et le lancement de 14 nouvelles canalisations dont des gazoducs qui doivent assurer l'approvisionnement en gaz de la région du Grand-Sud, à savoir Tamanrasset et Djanet. L'activité de transformation a été également abordée dans le plan qui évoque la construction d'une raffinerie, la réhabilitation de 3 autres et l'édification de 7 complexes de séparation, de liquéfaction et de pétrochimie. Objectif : alimenter 99% de la population en électricité "Ce programme sera renforcé par l'implantation de 6 nouvelles raffineries à Biskra, Tiaret, Hassi-R'mel, Hassi-Messaoud, Djanet et une autre au centre du pays, sur le site qui sera choisi pour accueillir le port en eaux profondes", lit-on dans le document. La capacité de raffinage nationale va, de ce fait, doubler à l'horizon 2018 pour se situer à plus de 60 millions de tonnes/an. L'autre domaine rappelé dans le plan de M. Sellal a trait à l'électricité et au développement des énergies renouvelables. L'on a cité la production additionnelle de plus de 6 000 mégawatts (MW) d'électricité afin de répondre à une demande locale de plus en plus croissante. Celle-ci sera satisfaite au mieux, avec l'achèvement des travaux de l'usine de fabrication des turbines à gaz et des blocs de puissance qui doublera la capacité de sa production dès l'année 2017. Plus de 1,5 million de nouveaux abonnés seront ainsi alimentés en électricité tandis que près de 2 millions seront raccordés au gaz naturel, conformément au planning tracé par le gouvernement. "Ce qui portera le taux de couverture en électricité en Algérie à 99% et le raccordement en gaz à 60%", précise le plan d'action. Par ailleurs, un vaste programme d'énergies renouvelables a été élaboré. Outre la première centrale hybride qui fonctionne depuis 2011, 23 centrales photovoltaïques et une ferme éolienne entreront en production, selon le plan, incessamment. Sur un autre registre, le gouvernement envisage de réaliser un grand complexe de fabrication de tous types d'engrais à partir du gaz naturel et des phosphates B K Nom Adresse email
