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Elle critique les tenants de la transition
Louisa Hanoune : "Nous ne sommes pas des putschistes"
Publié dans Liberté le 14 - 06 - 2014

Pour elle, la transition politique est une affaire des états-majors politiques, alors que les priorités de la population sont celles liées aux questions sociales.
Comme elle l'a proclamé pendant la campagne et même avant, la porte-parole du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a réitéré, hier, son hostilité à la transition, comme réclamée par l'opposition, et à la conférence de consensus à laquelle appellent d'autres partis. Bien moins virulente, contrairement à ses habitudes, elle a estimé que l'entreprise de l'opposition, qu'elle n'a pas citée au demeurant, vise à "faire pression sur les consciences", dans la mesure où, dit-elle, "la dynamique politique n'a pas encore lieu dans la société et que le débat est circonscrit au niveau des états-majors des partis".
Mieux encore, elle suggère à demi-mot que la conférence de transition, qui a regroupé mardi dernier des partis et des personnalités de diverses sensibilités et obédiences, charrie les relents d'un putsch. "Nous ne sommes pas des putschistes, ni dogmatiques", a-t-elle dit lors d'une allocution au cours d'une réunion des cadres des wilayas du centre du pays de son parti. Selon elle, "la priorité chez la population aujourd'hui, ce sont les questions sociales".
"La dynamique politique n'a pas lieu encore. Le débat est encore au niveau des états-majors. Le peuple a encore peur en voyant ce qui se passe dans des pays comme la Libye. La majorité craint une nouvelle expérience qui pourrait entraîner le pays dans le chaos", estime-t-elle. "Ce sont des caractéristiques des périodes
postélectorales : la dynamique politique perd de son rythme", analyse-t-elle encore.
Mme Hanoune, qui considère "qu'il ne sert à rien d'exercer des pressions sur les consciences", soutient que "pour qu'il y ait un écho populaire, le débat doit émaner d'une lecture juste des aspirations de la majorité de la population".
Pour elle, la messe est dite concernant l'organisation de la transition.
"La transition, en Afrique du Nord
ou au Machrek, conduit au démembrement des Etats et le consensus,
c'est la négation de la souveraineté populaire". Evoquant les consultations autour de la révision de la Constitution engagées par Ahmed Ouyahia depuis quelques jours, Mme Hanoune, qui a décidé d'y prendre part, a estimé que "si ces consultations peuvent aider à la décantation politique, elles ne sauraient, en revanche et en aucun cas, se substituer à la souveraineté du peuple". "Il ne s'agit pas d'un processus constituant (...) nul ne peut se substituer au peuple."
Même les deux chambres parlementaires ne représentent pas, soutient-elle, aujourd'hui la souveraineté populaire. À l'évidence, au PT, on aurait souhaité l'élection d'une Assemblée constituante, une revendication constante du parti. "Mais, n'étant pas des aventuriers, on sait que les conditions ne sont pas encore réunies", dit-elle. "Nous ne sommes pas dans un processus révolutionnaire, mais résistentiel", assure-t-elle, par ailleurs.
Enfin, concernant le contenu de la mouture du projet de révision de la Constitution, Mme Hanoune, si elle relève quelques dispositions positives, n'en considère pas moins que, "fondamentalement, le projet ne change pas la nature du régime". C'est pourquoi elle compte soumettre, lors de sa prochaine rencontre avec Ouyahia, une série de propositions pour consacrer une réelle démocratie.
Parmi ces propositions, figurent notamment l'officialisation de tamazight, la séparation des pouvoirs, une république parlementaire et la criminalisation de la violence contre les enfants et les femmes, la séparation de l'Etat et de la religion et pour un Etat civil.
K. K.
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