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Grève des paramédicaux de l'hôpital de Birtraria
La directrice réfute la version des syndicats
Publié dans Liberté le 18 - 06 - 2014

Particulier est le moins qu'on puisse dire sur le mouvement de grève qui a perturbé l'établissement public hospitalier de Birtraria sis à El-Biar, suite à l'appel de la section syndicale du SAP pour deux jours de débrayage par semaine. L'action censée être déclenchée par les paramédicaux de l'hôpital n'a été finalement suivie que par les paramédicaux des sections syndicales des autres hôpitaux d'Alger.
À notre arrivée, hier, sur les lieux, une ambiance électrique était perceptible. Portail fermé, les agents de sécurité arrêtaient toute personne se dirigeant vers l'entrée.
Seuls les malades et leurs accompagnateurs pouvaient y accéder.
Contrairement aux autres structures hospitalières, la presse a été bien accueillie. "Il n'y a aucun mouvement de grève", nous lance un agent. Ce qui nous paraît curieux, puisqu'aucune information sur le gel du débrayage ne nous a été communiquée par le SG de la section. Que se passe-t-il au juste ? Mise en minorité suite au retrait de confiance au SG, la section, du moins ce qu'il en reste, n'avait d'autre choix, pour faire réussir son mouvement, que de se tourner vers ses collègues et adhérents des autres hôpitaux. Et c'est pour éviter qu'ils n'investissent l'établissement de Birtraria que des mesures de sécurité ont été prises. Les manifestants grévistes ont été contraints de tenir un rassemblement aux abords de l'hôpital. Et, fait inattendu, les travailleurs des différents services ont, de leur côté, lancé une action parallèle pour soutenir la directrice.
La cacophonie était telle que les riverains se sont mêlés. À en croire les informations récoltées sur place, les paramédicaux grévistes tentaient de paralyser les différents services, y compris les urgences médicales, mais les non-grévistes ont fini par prendre le dessus. Cela étant dit, même si la grève n'a pas été largement suivie, une forte perturbation a caractérisé l'hôpital. Conditions de travail déplorables, lenteur dans la mise en œuvre des postes supérieurs, non-attribution des fiches de paie, œuvres sociales, climat malsain à l'hôpital en raison des abus de la directrice et de son staff... sont autant de doléances soulevées par le bureau sectoriel du SAP de l'EPH.
Direction : les postes supérieurs attisent les convoitises
Mme Karima Si Mohand, directrice de l'hôpital depuis 2010, a battu en brèche les arguments avancés par le syndicat pour justifier son action. "Je suis convaincue que la représentativité syndicale est un droit des travailleurs, j'œuvre dans ce sens. Cependant, ce qui me désole c'est que certains syndicalistes utilisent la carte syndicale pour faire valoir leurs intérêts personnels. Le syndicat n'est plus un moyen de protection des travailleurs et s'écarte de sa mission. Et c'est ce que je n'accepte pas", nous dit Mme Si Mohand. Et d'expliquer que c'est l'affectation des postes supérieurs qui sont à l'origine de ce bras de fer. "La réglementation prévoit des critères clairs pour y postuler, mais la section veut faire bénéficier ses membres alors qu'ils n'y répondent pas." La directrice soutient que "la communication n'a jamais été rompue avec le syndicat et ma porte a toujours été ouverte pour eux. Tous les travailleurs peuvent en témoigner". Pour elle, "le fait d'avoir considéré les travailleurs comme des proches et pris en charge les demandes du syndicat même pour des recrutements leur a fait croire que je cède sur tout et que je leur céderai les postes supérieurs. Ce que je refuse car il y a des critères de sélection". Pour ce qui est des conditions déplorables, "j'ai hérité en 2010, d'un hôpital en ruine et un reportage vidéo le prouve. Les œuvres sociales ne sont pas de mon ressort et les fiches ne sont remises qu'à la demande, avant mon arrivée, au poste de directrice".
Le syndicat persiste
Rencontré sur les lieux, le SG de la section a réfuté les accusations de la directrice. "Si l'intérêt de cet hôpital est dans la non-candidature des paramédicaux de la section SAP, personne n'y postulera, mais que la commission paritaire siège", défie Mohamed Cherair. Et d'insister sur toutes les doléances soulevées, notamment les conditions de travail. À signaler que parmi les travailleurs et les autres sections syndicales, la directrice semble avoir une bonne réputation. La section UGTA est allée jusqu'à soutenir : "C'est notre mère Thérésa, et nous la soutenons."
M. B.
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