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De nombreux chantiers de Kabylie sont à l'arrêt
Les maçons et les manœuvres se font rares
Publié dans Liberté le 13 - 09 - 2014

Trouver aujourd'hui un plâtrier, un carreleur, un simple manœuvre, un maçon, un serveur de restaurant ou de café relève presque de l'impossible. C'est le moins que l'on puisse dire dans un pays où le taux chômage est très élevé.
Alors que le nombre de jeunes au chômage a atteint des proportions alarmantes, des entreprises de bâtiment, des autoconstructeurs, des cafetiers, des restaurateurs peinent à trouver le moindre ouvrier sur le marché de l'emploi. Très souvent, il faut attendre plusieurs semaines pour dénicher cet oiseau rare pour lequel il faudra tant de bienséance pour le garder. Un entrepreneur de Bouzeguène, qui a affiché des offres d'emploi pour ses chantiers de construction, avoue que les candidats ne se bousculent pas au portillon.
À Bouzeguène comme partout ailleurs, certains chantiers publics ou privés sont à l'arrêt depuis des semaines en raison du manque de main-d'œuvre. Nordine, un entrepreneur de la localité, trouve les pires difficultés à recruter au moins un maçon et deux ouvriers. "J'ai l'intention d'aller à Béjaïa pour ramener des ouvriers, mais il faut leur trouver aussi un lieu
d'hébergement."
De son côté, un promoteur immobilier se trouve depuis plusieurs mois en difficulté pour lancer ses chantiers, un peu partout en Kabylie. "Même si vous trouvez un manœuvre et que vous lui donnez la possibilité de travailler avec une truelle, il exige d'être payé comme un maçon comme si entre la pelle et la truelle, il y avait une promotion. Et dès que vous quittez le chantier, il s'allonge pendant des heures sous la les escaliers. Il faut tout le temps être là pour qu'il donne l'impression de travailler. Souvent, je revêts ma combinaison pour combler un vide dans mon chantier", nous dira un promoteur immobilier qui ne sait plus comment lancer d'autres chantiers actuellement en veilleuse.
Un autoconstructeur s'est révolté contre ces pseudo-maçons qui ne savent même pas tenir une truelle. "J'ai engagé un maçon qui me disait avoir travaillé pendant dix ans, mais il a mis trois jours pour terminer un mur de séparation de 6 m2. Au final, le mur était déformé et je l'ai démoli. Je compte engager des Coréens, des Chinois ou des Marocains qui travaillent au mètre carré. Ce sont d'excellents ouvriers qui donnent satisfaction et qui n'ont même pas besoin d'être surveillés." Les entrepreneurs retiennent souvent les bons ouvriers en augmentant leurs salaires et en leur accordant même des primes en fin de projet. Un cafetier nous fait part de son dépit de ne pas trouver d'ouvrier sérieux et travailleur. "Après 2 à 3 jours de travail, il vient réclamer son dû et quitte les lieux sans préavis. Ils veulent tous être agents de sécurité pour se prélasser", nous a dit un cafetier de Bouzeguène. Pour pallier ce manque d'ouvriers, le cafetier gère à la fois le comptoir et la salle. Pourtant, des dizaines de jeunes chômeurs en bonne santé se roulent les pouces à longueur de journée. Du café à la rue, les habitudes se perpétuent dans une cruelle litanie.
Ce qui caractérise aujourd'hui les localités de la wilaya de Tizi Ouzou, c'est l'invasion d'une autre main-d'œuvre, bon marché, importée des villes limitrophes de Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, Kherrata, Mansourah, Sétif et M'sila. Un maçon qui travaille moins de 8 heures par jour et qui est copieusement nourri à longueur de journée est payé 1 800 DA/jour, auquel il faut adjoindre un manœuvre à 1 000 DA/jour.
Un promoteur immobilier de la région a juré de faire appel à des Chinois pour relancer ses différents chantiers qui fonctionnent au ralenti. "Je suis constamment à la recherche d'ouvriers. Ils refusent de travailler. Je leur ai proposé des augmentations de salaire, mais ils m'ont ri au nez." Aujourd'hui, ce sont les jeunes filles qui accaparent tous les secteurs d'activité pour des rémunérations parfois dérisoires, mais malheureusement elles ne peuvent pas travailler dans les chantiers de construction.
K N O
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