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D'anciens partenaires et des ex-dirigeants du parti ont rejoint la CNLTD
L'initiative du FFS a-t-elle un avenir ?
Publié dans Liberté le 14 - 09 - 2014

La démarche en solo du FFS ne manquera pas, chez certains du moins, de susciter des interrogations quant à sa finalité. Question de simple ego ? Invraisemblable
Bousculé par une Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui avance à grands pas dans la construction d'un consensus national, le Front des forces socialistes (FFS), un des chantres du dialogue sans exclusive entre les différentes forces politiques, s'efforce à trouver une parade lui permettant de reconquérir "son" ancien terrain de chasse. Mercredi dernier, le parti dirigé depuis peu par Mohamed Nebbou a décliné l'invitation de la CNLTD à siéger au sein de l'instance de concertation et de suivi.
Il a justifié son refus de s'inscrire dans la démarche consensuelle de la CNLTD par sa préférence pour les échanges bilatéraux. "Nous privilégions actuellement des contacts bilatéraux avec les forces politiques et sociales, en vue de réunir une conférence de consensus avant la fin de l'année (...) Nous ne souhaitons donc pas intégrer cette instance de suivi et de concertation", a expliqué le premier secrétaire du FFS dans sa réponse à l'invitation de la CNLTD. Si, dans l'absolu, le FFS a la latitude d'adhérer ou non à une initiative lancée par une partie tierce, le motif avancé pour ne pas rejoindre la CNLTD ne semble pas convaincant. Car, que propose d'autre le FFS que de reprendre à zéro le travail titanesque déjà accompli par les animateurs de la CNLTD qui, avant de se regrouper au sein de cette instance, avaient d'abord, il y a plus d'une année, commencé justement par ces prises de contact bilatérales.
Tout porte à croire que le FFS, auquel l'on a souvent reproché, à tort ou à raison, de vouloir s'imposer comme tête de pont de l'opposition, n'était pas, dès le départ, très chaud pour rallier la CNLTD. Certes, il avait pris part à la conférence du 10 juin dernier qui a vu la participation de près de 200 acteurs politiques et sociaux de différentes chapelles politiques. Mais avec le recul, sa participation semble avoir été dictée par une raison tactique : garder intacte, auprès de l'opinion, son image de parti d'opposition et ne pas donner des arguments à ses détracteurs qui lui prêtent un rapprochement avec le président Bouteflika. Sa "tiédeur" à travailler main dans la main avec les animateurs de la CNLTD ne tardera pas à se vérifier : le 17 juin dernier, à contre-courant de la quasi-totalité des personnalités ayant pris part à la conférence de Zéralda, les dirigeants du FFS ont participé aux consultations menées par le directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, autour de la révision constitutionnelle, tout en se défendant de servir de caution à la démarche du pouvoir. Et, à l'occasion d'une réunion de son conseil national en août dernier, le FFS a réitéré sa volonté d'organiser une conférence de consensus national, perçue par beaucoup comme une sorte de torpille contre l'initiative de la CNLTD, vite saluée par
Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. Une conférence prévue, selon
M. Nebbou, "avant la fin de l'année". Chose tout à fait improbable puisque, jusqu'ici, rien ou presque n'a été fait dans ce sens. Même les fameux "contacts bilatéraux" invoqués mercredi par M. Nebbou ne sont pas encore entrepris.
Reste à savoir qui sont ces partis et personnalités qui se joindraient à l'initiative du FFS, puisqu'une écrasante majorité des figures de l'opposition se retrouvent aujourd'hui au sein de la CNLTD. Même s'il n'a pas pris part à la réunion de mercredi dernier, l'ancien chef de gouvernement, Hamrouche, très proche du FFS pourtant, a rejoint la CNLTD, à l'instar d'autres anciens partenaires du FFS au sein du fameux contrat de Rome, à savoir Abdallah Djaballah, Ali Yahia Abdennour et des représentants de l'ex-FIS. Mieux encore, certains de ses ex-dirigeants, comme l'avocat Mustapha Bouchachi, ont fait le choix d'accompagner la dynamique créée par la coordination.
Aussi, cette démarche en solo du FFS ne manquera pas, chez certains du moins, de susciter des interrogations quant à sa finalité. Question de simple ego ? Invraisemblable. D'aucuns lui font le reproche de vouloir jouer le beau rôle d'intermédiaire, voire d'arbitre entre le pouvoir et l'opposition. "La transition démocratique n'a pas besoin de médiation, mais de la création de rapports de force pour peser dans une éventuelle négociation avec le pouvoir", a asséné, le 20 août dernier dans un entretien accordé à TSA, le président du RCD, Mohcine Belabbas. "D'ailleurs, la médiation renvoie à l'arrangement. Et un arrangement n'est pas un consensus. Il veut dire plutôt que, dès le départ, des concessions seront consenties pour un certain nombre d'intérêts", a-t-il ajouté, tout en se refusant à tout jugement sur l'initiative du FFS sur laquelle pèsent bien des incertitudes.
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