Dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, présidée par Maître Ali Yahia Abdenour, a exprimé son soutien indéfectible au journaliste Hafnaoui Ghoul. “Ces arrêts rendus le même jour par la cour de Djelfa n'ont aucun rapport avec les faits reprochés, et font suite à un harcèlement judiciaire qui dure depuis des mois. Ils sont ostentatoires aux droits de l'Homme et portent gravement atteinte à la constitution au code pénal, aux conventions et aux pactes internationaux”, lit-on sur le document qui insiste également sur l'intolérance envers toute pensée non conforme à l'idéologie du pouvoir et une répression féroce de tous les comportements contraires à sa politique. La Laddh dénonce, par ailleurs, la situation difficile vécue par ses militants dans les wilayas du Sud qui revendiquent le droit de se rassembler et de manifester de manière pacifique. Le procès aura lieu le 11 octobre prochain à Ouargla et sera suivi par un représentant de l'Observatoire international pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme. La Laddh condamne avec vigueur l'arbitraire, la régression politique, culturelle et morale d'un pouvoir qui, selon Ali Yahia Abdenour, bafoue la liberté d'opinion et d'expression et le droit à l'information et demande la libération de Hafnaoui Ghoul, de Benchicou et des journalistes emprisonnés ainsi que celle de tout les pionniers politiques et d'opinion. N. S.
