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Dictatures d'Afrique : la bénédiction de l'Occident
La France reconnaît avoir facilité le départ de Blaise Compaoré en Côte-d'Ivoire
Publié dans Liberté le 06 - 11 - 2014

De Jean-Bedel Bokassa de Centrafrique à Omar Bongo du Gabon en passant par Mobutu du Congo démocratique (ex-Zaïre), les dictateurs africains ont tous bénéficié du soutien ou de la complaisance des anciennes puissances coloniales pour régner le plus longtemps possible.
Aucune hésitation à soutenir des dictateurs ou des dynasties de dictateurs sévissant de père en fils : les Eyadema au Togo ou les célèbres Bongo au Gabon, etc. Ce qui importe, c'est de continuer à exploiter les ressources de ces pays.
Qu'importe le sort de leurs peuples, plongés dans la pauvreté. Les matières premières et minerais en tous genres, des plus courants, tels que le cuivre, le fer et la bauxite, jusqu'aux plus rares comme les diamants, ne devaient profiter qu'aux anciennes puissances coloniales, sans oublier les ressources énergétiques les plus demandées, à l'instar du pétrole, du gaz, mais surtout de l'uranium. Et l'exfiltration du président burkinabé déchu, Blaise Compaoré en Côte-d'Ivoire par la France, de l'aveu même de François Hollande, confirme le rôle des anciennes puissances coloniales dans le long règne des dictateurs africains et leur empressement à les accueillir et les protéger une fois renversés par un coup d'Etat ou une insurrection populaire, quand ils parviennent à quitter leurs pays respectifs. En effet, le chef de l'Etat français a admis, lundi 3 novembre, sans rentrer dans les détails, que la France avait fait en sorte que "l'évacuation de Blaise Compaoré puisse se faire sans drame" mais "sans y participer" elle-même.
"Cette évacuation, nous ne l'avons pas faite nous-mêmes", a-t-il néanmoins précisé. Il faut croire que les liens sont étroits entre les anciennes puissances coloniales et les dictateurs africains. Pour s'en convaincre, il suffit de se remémorer les relations qu'entretenait le Centrafricain Jean-Bedel Bokassa qui, dans sa folie du pouvoir, s'est intronisé empereur dans un pays où la famine rongeait tout un peuple. L'expression "Françafrique", qui traduit l'action néocoloniale de la France en Afrique, fondée sur l'ensemble des
relations, réseaux d'influence et des mécanismes politiques, économiques et militaires qui lient la France à ses anciennes colonies en Afrique, ainsi qu'à quelques autres pays africains, reflète la politique de Paris vis-à-vis de ce continent.
Les dirigeants français de l'époque, qui auraient bénéficié de cadeaux royaux, dont de gros diamants, n'ont, à aucun moment, daigné le rappeler à l'ordre. Idem pour le Zaïrois Mobutu Sessé Seko, qui se permettait d'acquérir des châteaux en Belgique et en France avec les richesses de son pays, sans que nul s'en offusque à Paris ou à Bruxelles.
Idi Amin Dada, l'Ougandais, que Londres laissait agir à sa guise avant qu'il ne prenne la fuite en Arabie saoudite, de peur que l'insurrection de Museveni ne le capture vivant. Ce ne sont pas les exemples qui manquent, car aucun espace ne suffirait à les énumérer tout en citant leur méfaits. Dès qu'ils accèdent au pouvoir, ils se mettent au service de l'ancienne puissance coloniale, à laquelle ils assurent l'exclusivité de l'exploitation des richesses en contrepartie d'une protection, qui se traduit par un silence complice sur leurs dépassements, voire crimes, et le transfert des richesses illégales qu'ils amassent au cours de leur règne. Depuis, la formule a fait recette. Partout dans le continent.
M T


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