En dépit de sa situation financière très reluisante, paradoxalement le NAHD vivote à la dernière place du championnat de Ligue 1 professionnel, et risque de rétrograder en Ligue 2, s'il n'arrive pas à se ressaisir lors des prochaines journées. Classé à 16e place avec 26 points dans l'escarcelle et un match en retard contre le CSC à Constantine prévu le 3 avril, les Sang et Or n'ont plus droit à l'erreur. Ils doivent impérativement remporter les trois matchs restants à domicile, respectivement face au MCEE (25e journée), USMBA (27e) et JSS (30e), pour totaliser 35 points qui restent insuffisants pour leur assurer le maintien. Ils sont donc obligés d'aller ramener au moins une victoire de l'extérieur, ce qui n'est pas évident quand on sait qu'ils doivent se rendre chez le RCA (26e journée) et sortiront deux fois consécutives chez l'USMH (28e journée) et ASO (29e journée). C'est dire que la situation est très délicate comme nous l'a expliqué le président de section, le dynamique Kamel Saoudi : "Il est vrai que nous sommes au bas du classement, cela ne reflète pas totalement le vrai visage du NAHD qui mérite mieux que ça, on a pris un mauvais départ qu'on est en train de payer cash, on ne va pas pleurnicher sur notre sort, c'est ça le football il faut faire avec, je dirais par ailleurs que nos chances sont intactes, à ce jour aucune équipe n'a assuré son maintien, même les équipes qui sont en haut du tableau ne sont pas l'abri d'une surprise, entre le MOB leader du championnat et nous, il y a tout juste 13 points d'écart avec un match retard pour nous, vous voyez donc que tout se jouera durant les dernières journées du championnat. On est donc au mur, il nous reste trois matchs chez nous qu'on doit impérativement gagner, car le moindre faux pas à domicile serait synonyme d'une relégation directe, l'entraîneur est en train de préparer ses joueurs psychologiquement pour faire face à cette situation, on doit aussi chercher une victoire de l'extérieur pour au moins totaliser 38 points si bien sûr on gagnait nos trois matchs chez nous, à partir de là, les calculs feront leur apparition. Je demande seulement à nos supporters d'être à nos côtés comme ils l'ont toujours été durant les dernières années. Le NAHD n'a pas encore dit son dernier mot, on a encore des chances solides pour se maintenir pourvu que toutes les équipes jouent le jeu, car on a beaucoup spéculé récemment sur les derniers résultats", nous dira Kamel Saoudi. Et d'ajouter : "Je n'ai vraiment pas compris la situation paradoxale de notre club, sans argent on a été relégué en seconde division, tout le monde a trouvé cette situation normale, alors qu'on disait que les joueurs n'étaient payés et des tas d'autres choses, mais maintenant, on a suffisamment d'argent, les joueurs sont régulièrement payés, ils ne manquent de rien, je n'ai vraiment rien compris à cette situation." Il est vrai que depuis l'arrivée du richissime Bachir Ould-Zemirli, la situation du NAHD s'est très nettement améliorée tant sur le plan financier que de la gestion, mais le mauvais démarrage du club à l'entame de cette saison a été fatal aux Husseindéens qui refusent d'abdiquer. L'heure est à la mobilisation générale pour soutenir le club et le faire sortir de cette zone, une mission très difficile mais pas impossible. "Impossible n'est pas Husseindéens", conclut le président de section. R. A.