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"Nous payons les inconséquences de la politique française au Moyen-Orient"
Mohamed Harbi et Sophie Bessis, hier, dans une tribune au journal "Le Monde"
Publié dans Liberté le 18 - 11 - 2015

Les historiens Mohamed Harbi et Sophie Bessis (auteur de La double impasse. L'Universel à l'épreuve des fondamentalismes religieux et marchand) ont publié, hier, une tribune dans le journal français Le Monde dans laquelle ils accusent la politique française au Moyen-Orient. "C'est la politique internationale d'une France blessée et de l'ensemble du monde occidental que nous voulons interroger", écrivent-ils. Concernant l'islamisme, les deux historiens estiment que les dirigeants occidentaux ont "renforcé le pacte faustien les liant aux Etats qui en sont la matrice idéologique, qui l'ont propagé, financé, armé", en citant le "régime turc de M. Erdogan", l'Arabie saoudite et le Qatar. "Le jihadisme est avant tout l'enfant des Saoud et autres émirs auxquels elle (la France, ndlr) se félicite de vendre à tour de bras ses armements sophistiqués, faisant fi des ‘valeurs' qu'elle évoque un peu vite en d'autres occasions. Jamais les dirigeants français ne se sont posé la question de savoir ce qui différencie la barbarie de Daech de celle du royaume saoudien. On ne veut pas voir que la même idéologie les anime", écrivent-ils. Une "cécité volontaire" dont les "morts du 13 novembre sont aussi les victimes", ajoutent-ils ! Aussi, les deux historiens évoquent la question israélo-palestinienne et reprochent aux dirigeants occidentaux leur refus de "faire appliquer les résolutions de l'ONU susceptibles de résoudre le problème" et leur soumission "aux diktats de l'extrême droite israélienne aujourd'hui au pouvoir". Sophie Bessis et Mohamed Harbi exigent, d'une part, que "la France mette un terme à ses relations priviliégiées avec l'Arabie saoudite et le Qatar, les deux monarchies où l'islam wahhabite est la religion officielle, tant qu'elles n'auront pas coupé tout lien avec leurs épigones djihadistes, tant que leurs lois et leurs pratiques iront à l'encontre d'un minimum décent d'humanité", et, d'autre part, de "la communauté internationale qu'elle fasse immédiatement appliquer les résolutions des Nations unies concernant l'occupation israélienne et qu'elle entériene sans délai la création trop longtemps différé de l'Etat palestinien par le retour d'Israël dans ses frontières du 4 juin 1967". Les deux historiens estiment que ces deux mesures, si elles venaient à être prises, pourraient "assécher partiellement le terreau" du djihadisme et donner du sens et de l'efficacité aux "mesures antiterroristes prises aujourd'hui en l'absence de toute vision politique".
M. F.

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