Un citoyen de Aïn Benian, Attalah Amar, attend depuis deux ans la promesse d'indemnisation suite à la démolition, par l'APC, de son local commercial situé au 5, rue Si M'hamed, où il exerçait comme vendeur de pneumatiques. Situé sur un site choisi pour servir de projet d'utilité publique (construction de 65 logements promotionnels), ledit local a été démoli sur décision du maire de l'époque, le 2 avril 2003, avec engagement de ce dernier de compenser l'intéressé en lui octroyant un terrain à bâtir avant juin de la même année (copie de la décision en notre possession). Depuis cette date, l'APC a formulé une fin de non-recevoir à toutes ses doléances. Pour poursuivre son activité, dont le chiffre d'affaires a nettement baissé en raison de sa délocalisation, le plaignant a dû recourir à la location d'un local à 18 000 DA/mois. Suite à la crise qui a secoué la municipalité l'été dernier avec l'inculpation de trois élus dans une affaire de corruption et la mise sous contrôle judiciaire du P/APC, ce citoyen, de surcroît, membre de la glorieuse ALN, se débat dans d'énormes problèmes afin de faire appliquer cette décision, mais sans résultat. Plusieurs requêtes ont été adressées au wali délégué de Chéraga ainsi qu'au wali d'Alger, mais aucune suite ne leur a été réservée. En dernier recours, il s'adresse au président de la République dans l'espoir qu'il intercède en sa faveur.