Défait face à l'USMA le week-end dernier, le CRB version Alain Michel s'est bien racheté hier en allant damer le pion au DRBT au stade Smaïl-Lahoua de Tadjenanet. La partie s'étant soldée par le score de deux buts à un. Le début du match est timide avec deux équipes qui évoluent avec une grande prudence. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir les débats s'animer. Plus conquérants et occupant intelligemment les espaces, ce sont les Belouizdadis qui se montrent les plus dangereux, grâce notamment à Rebbih qui était tout près de donner l'avantage à son équipe. Toutefois, sa frappe ira dans le décor (31'). Mais ce n'était que partie remise pour les visiteurs qui vont récidiver par le biais de ce diable de Rebbih lequel, bien servi par Bougaroua, ne trouve aucune peine à battre le portier du DRBT, Jonathan Mathias, alors qu'on jouait la 36'. Un but qui allait secouer les partenaires de Chatal mais sans pour autant inquiéter véritablement la défense du Chabab bien compacte et qui ne laisse rien passer. Au retour des vestiaires, on retiendra dans la foulée la frappe lobée de Haddad qui passe non loin des cadres gardés par Salhi (53'). Toutefois, ce sont encore les Belouizdadis qui vont rater le but du KO. En effet, à la 58', Bougueroua sème dans le vent deux défenseurs avant de servir idéalement Zaghli lequel, pourtant bien placé, envoie son tir dans le décor. Continuant d'opérer par des contres rapides, les poulains d'Alain Michel bénéficient d'autres occasions de but et ce n'est que logiquement que Bouchema, au prix d'une tête imparable, parvient à doubler la mise en tuant, presque, le match (64'). Alors qu'on croyait que les carottes étaient déjà cuites pour les locaux, Nazouani, à la réception d'un long centre de Haddad, met un heading qui trompe Salhi au moment où il ne restait qu'un quart d'heure de jeu avant la fin du match. Malgré quelques tentatives de marquer pour les locaux, le score en restera là jusqu'au coup de sifflet final, avec un succès des gars de Laâquiba qui ont refait le coup de la saison dernière. Farès Rouibah
