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7 000 Algériens en attente d'une greffe
Des spécialistes font le point sur l'insuffisance et la transplantation rénales
Publié dans Liberté le 27 - 11 - 2016

Les néphrologues parlent de plus de 3 millions de personnes atteintes de dysfonctionnement rénal.
Chaque année, entre 800 et 1000 patients débutent un traitement de suppléance. En 2016, 22 000 personnes ont été traitées par épuration extra-rénale et greffe rénale dont 91,8% par dialyse, 2,5% par dialyse péritonéale et 5,6% par transplantation rénale. "La transplantation rénale n'est pas au niveau souhaité", a affirmé le professeur Saïdani Messaoud, chef du service néphrologie du CHU de Beni-Messous et président de l'Association algérienne de néphrologie et de transplantation rénale, en marge du sixième congrès maghrébin autour de cette pathologie,
organisé, hier, à l'hôtel El-Aurassi. 7 000 malades, essentiellement des jeunes, sont en attente d'une transplantation.
Selon le professeur Saïdani, le rythme des greffes est faible par rapport aux attentes. Une moyenne de 200 à 300 transplantations rénales est réalisée annuellement, dans le meilleur des cas. Parfois, ce chiffre chute de manière dramatique. En 2011, il y a eu zéro greffe. En 2016, il a été effectué 130 transplantations. En 2015, si l'on se fie à la fiche technique du congrès, 235 greffes ont été entreprises, alors que le nombre total des patients greffés est de 1 351 depuis 1987.
Soit la modique prévalence de 3,8%. Ce qui est, malheureusement, en deçà des besoins nationaux. "Il faut toute une logistique. Mais c'est aussi un problème de mentalité. Confrontée à une mort cérébrale, la famille refuse de discuter de la possibilité d'un prélèvement d'organes. Le difficile accès à l'hôpital, les bouchons au niveau des pavillons des urgences ne rendent pas les choses faciles. Pourtant, nous avons près de 4 000 morts causés par des accidents de la route. Ce qui représente une source importante de dons d'organes", pense le professeur Saïdani.
Le prélèvement du rein d'un cadavre s'impose avec acuité, mais il nécessite la mise à niveau de nos infrastructures hospitalières et une logistique importante et adaptée. D'autant que deux principales pathologies, dont le taux est constamment en hausse, sont pourvoyeuses de malades insuffisants rénaux. Il s'agit du diabète et de la tension artérielle.
La greffe rénale reste une possibilité moins coûteuse que la dialyse. Le coût d'une transplantation varie entre 100 et 120 millions de centimes la première année. Si le greffon n'est pas rejeté, la prise en charge financière du malade durant la deuxième année chute de 20% jusqu'à 50%. Quant au taux de réussite de la greffe, il est mitigé. Aucun néphrologue ne s'est aventuré à avancer un chiffre.
C'est un sujet presque tabou dans le milieu. Comparativement, le coût annuel direct est évalué autour de 1 000 000 de dinars pour les différentes modalités de dialyse. Dans le détail, cela donne 980 000 dinars pour l'hémodialyse et 1 320 000 dinars pour la dialyse péritonéale. Pour des raisons de survie et aussi de confort de vie, le traitement idéal de l'insuffisance rénale reste la greffe, qui s'est limitée, chez nous, essentiellement, au donneur vivant apparenté. Seulement six transplantations ont été réalisées à partir d'un cadavre.
Nissa Hammadi


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