Un recrutement qui va absorber en partie le taux de chômage dans la région, résultant des effets chaotiques du recul de l'investissement étatique et privé surtout dans les domaines de l'immobilier, de l'industrie et des travaux publics. Selon de sources proches de l'Anem (Agence nationale de l'emploi), le complexe de sidérurgie algéro-turc Tosyali, basé près de Chéhairia (Béthioua), devra proposer, en mars prochain, plus de 1000 postes de travail permanents dans diverses branches d'activités industrielles au niveau de sa nouvelle aciérie en voie d'édification près de sa jumelle déjà en service. Un recrutement qui va absorber en partie le taux de chômage dans la région, résultant des effets chaotiques du recul de l'investissement étatique et privé surtout dans les domaines de l'immobilier, de l'industrie et des travaux publics. Selon les mêmes sources, il serait procédé au lancement de cours de formation professionnelle de courte durée, ne dépassant pas deux mois, au profit des postulants à ces postes de travail, qui seront choisis parmi les demandeurs d'emploi locaux, issus des daïras d'Arzew, de Gdyel et de Béthioua. En effet, la ville pétrolière d'Arzew a connu, ces derniers temps, des mouvements de protestation de jeunes sans-emploi, réclamant leur part de la dynamique économique de la région, surtout dans la zone d'activité de Béthioua, qui connaît en ce moment un essor en matière d'investissement avec l'implantation de plusieurs projets industriels prometteurs, comme les deux aciéries jumelles Tosyali, les complexes pétrochimiques d'ammoniac et d'urée Sorfert (Arzew) et AOA (Mers El-Hadjadj). À noter que le complexe de sidérurgie de Béthioua, d'une capacité de production de 1,2 million de tonnes par an, a déjà enrôlé plus de 300 travailleurs dans diverses spécialités industrielles liées à la transformation du métal récupéré et ramené par des centaines de camions de tous les coins du pays, sans oublier les quelque 200 stagiaires qui suivent actuellement leur stage professionnel au CFPA de Béthioua, après la demande exprimée par ledit complexe, sollicitant des ouvriers spécialisés dans le domaine de la métallurgie. Encore faudrait-il signaler en la circonstance que Tosyali emploie actuellement quelque 200 manutentionnaires au port d'Arzew, où se déroule l'aménagement d'un quai pour l'accueil du métal brut importé du Brésil en attendant l'entrée en activité du gisement de minerai de fer de Gar Jbilet à Tindouf, qui sera raccordé par voie ferrée jusqu'à la wilaya d'Oran. Mokhtar Aribi
