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Donald Trump : une présidence à risques !
Il a signé son premier décret alors que la contestation prend de l'ampleur
Publié dans Liberté le 22 - 01 - 2017

Alors que le mouvement de protestation s'élargit, le président des Etats-Unis est passé à l'acte, en abrogeant la loi sur la santé de Barack Obama en plus de la disparition de mentions du site internet de la Maison-Blanche, dont celle sur le réchauffement climatique.
La présidence de Donald Trump ne sera apparemment pas ordinaire comme le laissaient supposer ses déclarations avant son entrée en fonction vendredi. Il suffit de voir l'ampleur que prend le mouvement de contestation, marqué par l'arrestation de 217 personnes parmi les milliers de manifestants dès le premier jour, pour s'en convaincre. Jamais depuis 40 ans un président des Etats-Unis n'avait suscité une telle défiance à sa prise de fonctions, selon les analystes. Il faut attendre pour voir quelles proportions atteindra cette mobilisation contre Donald Trump, d'autant plus qu'il n'a réussi à rassembler, selon une estimation d'un expert cité par le New York Times, qu'environ un tiers de la foule qui avait acclamé Barack Obama lors de son investiture en 2009. Et le nouveau locataire du bureau ovale ne semble pas disposé à faire des concessions, comme l'indiquent ses premiers actes à son arrivée au bureau ovale. Il rapidement donné le la en signant un décret contre la loi sur l'assurance-maladie, plus connue sous le nom d'"Obamacare". Selon son porte-parole, Sean Spicer, ce texte ordonne aux diverses agences fédérales de "soulager le poids" de cette réforme, la plus emblématique de la présidence d'Obama, en attendant son abrogation et son remplacement. De son côté, le secrétaire général de la Maison-Blanche, Reince Priebus, a également paraphé un mémorandum ordonnant un gel général des réglementations fédérales jusqu'à ce qu'un nouveau ministre nommé par Donald Trump les approuve. Plus inquiétant encore, les mentions relatives au réchauffement climatique et aux droits des LGBT (lesbiennes, gay, bisexuels et transsexuels) ont été supprimées du site internet de la Maison-Blanche. C'est dire qu'il va se mettre à dos de nombreux mouvements associatifs agissant dans ces deux domaines. Le président américain devra également faire face à une pression internationale après ses virulentes critiques contre l'Otan, l'Union européenne, et ses intentions annoncées de quitter des traités commerciaux, dont d'accord de libre-échange nord-américain (Alena) et du traité de libre-échange trans-Pacifique. Ceci étant, la contestation anti-Trump s'est emballée dès vendredi, jour de son investiture, et peut prendre une plus grande ampleur. Tout un programme de manifestations, dont la "marche des femmes" d'hier à Washington à laquelle quelque 225 000 personnes avaient confirmé leurs intentions de participer. Entretemps, des milliers d'Australiens et aussi de Néo-Zélandais, hommes et femmes, ont lancé hier la série de manifestations anti-Donald Trump prévues dans le monde et aux Etats-Unis. Ainsi, ils ont défilé par milliers à Sydney et Melbourne, en Australie, et à Wellington et Auckland en Nouvelle-Zélande, pour cette "Marche des femmes" qui proteste contre le mépris montré régulièrement envers les femmes par Donald Trump. À en croire certaines sources, ce mouvement féminin de protestation contre le président US pourrait réunir jusqu'à un million de femmes à travers le monde. Tout a commencé sur les réseaux sociaux, quand Teresa Shook, une avocate à la retraite vivant à Hawaï, sous le choc de la victoire de Donald Trump, suggère sur Facebook de marcher contre le président, en réaction à ses propos sexistes. Et internet a fait le reste, comme le montre cette série de marches à travers les grandes villes de la planète, dont le nombre atteindrait 600.
Merzak Tigrine


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