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L'inavouable
Publié dans Liberté le 10 - 04 - 2005

RESUME : Mustapha tombe sur Ouarda quand elle rentre. À la maison, ils discutent de la situation et Mustapha ne cache pas son mécontentement. Ouarda ne regrette rien. Comme elle a réussi à influencer Rachid, elle sait que sa belle-fille ne reviendra pas. Mustapha ne supporte pas sa joie et cède à la colère. Il la frappe…
Mustapha n'y est pas allé de main morte. Ouarda reçoit plusieurs gifles qui la marquent au visage et aux bras, quand elle a tenté de se couvrir la tête. Mustapha, proie de la colère, n'entend pas ses cris et lorsque Rachid choisit cet instant pour entrer, il se précipite sur ses parents. Il attrape au vol la main de son père, qui allait une nouvelle fois s'abattre sur sa mère.
- Mais calme-toi ! Qu'est-ce qui se passe ici ?
- Comme si tu n'étais au courant de rien ! Elle est en train de gâcher ta vie. Par sa faute, Latéfa est chez ses parents. Elle aurait pu se passer d'être humiliée de la sorte. Elle a perdu son bébé et elle a besoin de réconfort. Pas d'être rejetée par sa famille.
- Ce n'est pas une raison pour frapper maman. Tu devrais avoir honte ! rétorque Rachid. Tu as vécu deux tiers de ta vie avec elle et tu la frappes comme si elle était ta pire ennemie.
- Elle est à l'origine de tous les problèmes ! insiste son père. Des tiens, plus précisément.
- De quoi tu te mêles ? lui demande Rachid. Si elle est chez ses parents, c'est parce que je le veux ! Maman n'y est pour rien. Je vais engager les services d'un avocat pour divorcer rapidement. Fiche la paix à maman.
- Mais ta femme ? Pourquoi divorcer ? Elle n'y est pour rien dans la mort du bébé, la défend Mustapha. Ce sont des choses qui arrivent. Rachid, ne fais pas cette erreur. Tu es en train d'agir sous l'influence de ta mère. Ecoute ton cœur. Tu connais Latéfa, c'est une fille bien.
- C'est ma femme et je fais ce que je veux de ma vie. Ce n'est ni toi ni maman qui pourraient m'influencer. Et il y a une chose que je ne saurais tolérer. Je refuse que vous vous mêliez de ma vie.
Rachid repart au lycée. Durant des semaines, il ne reviendra pas chez ses parents. Il préférait rester à l'internat en attendant d'obtenir un logement, refusant de vivre avec sa famille après l'échec de son mariage.
- Il n'a pas tenté de revoir Latéfa et de s'arranger avec elle. Il ne refera sa vie que quelques années plus tard. Cette partie de sa vie, il l'aurait volontiers oubliée si ce n'était sa mère qui, sur son lit de mort, a voulu quitter ce bas- monde, le cœur tranquille.
Rachid sera surpris de l'entendre lui demander pardon.
- Pourquoi ? C'est à moi de le faire maman.
- Non, lui dira-t-elle, avant d'avouer. Tu aimais Latéfa, même ton père l'adorait. Je ne le supportais pas… Même si le bébé est mort, ce n'était pas de sa faute.
Les flacons, c'était moi qui les avais mis dans la commode. C'était l'unique occasion que j'avais eu pour qu'elle sorte de ma vie. Je ne pouvais pas l'avouer… Être jalouse de sa belle-fille, ça ne se confie pas.
- Tu ne faisais pas confiance à papa ? Tu ne supportais pas qu'il soit gentil avec elle ?
- Oui. Est-ce que tu me pardonnes ? lui demande-t-elle.
- Oui. Mais pourquoi me le confier maintenant ? Cela fait presque vingt ans que cela s'est passé.
- J'avais besoin de me confier pour partir tranquille. Je sais que j'avais gâché sa vie et que rien ne peut réparer mes erreurs. Mais la vérité doit être sue.
Ouarda avait fait circuler la rumeur sur sa belle-fille. Les gens de leur entourage ont cru qu'elle se droguait et cette rumeur gâchera toutes ses chances de se remarier un jour. Sans le soutien de sa marâtre qui l'encouragera à travailler, Latéfa aurait sûrement craqué.
Il lui a été difficile de se remettre de la mort de son bébé et se retrouver répudiée. Les années ont passé et il lui a été pénible d'en parler. Merci.
Fin
A. K.
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