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Consensus national : quel contenu et quelles chances ?
Bouteflika appelle à sa réalisation et à sa promotion
Publié dans Liberté le 21 - 08 - 2017

Depuis le remplacement d'Abdelmadjid Tebboune par Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre, des questions se sont posées d'elles-mêmes à l'opinion : qu'adviendra-t-il du plan d'action du gouvernement, validé en Conseil des ministres et adopté par le Parlement ? Fera-t-il l'objet de quelques retouches ou sera-t-il
mis en œuvre dans sa version première ? Et, surtout, l'option du "consensus national" est-elle toujours en vigueur ? Si Ahmed Ouyahia n'a sans doute pas encore eu le temps ou l'opportunité de s'exprimer sur le sujet, c'est Bouteflika qui, dans son message à l'occasion de la commémoration du 20 Août, vient d'annoncer que le cap reste maintenu sur cette idée de consensus.
Une idée sans contenu précis, pour l'heure. La question, désormais, est de savoir si le consensus que le chef de l'Etat appelle ainsi de ses vœux devra porter sur l'ensemble des dossiers nationaux, y compris ceux d'ordre politique, ou seulement sur les dossiers économiques et sociaux. Initialement, durant le bref règne de Tebboune, l'on croyait savoir que les partis politiques d'opposition, du moins ceux siégeant à l'Assemblée devaient y être associés.
Logique, du reste, car on ne saurait appeler "consensus national" quelque contrat qui lierait les seules formations du pouvoir, le FLN et le RND, et leurs organisations satellites, dont le seul dénominateur commun est leur "soutien au programme du Président". De même, il ne saurait y avoir de "consensus national" digne de ce nom si celui-ci ne devait concerner que le gouvernement, le patronat, notamment le FCE d'Ali Haddad et l'UGTA de Sidi-Saïd. Ce consensus-là, au demeurant, a toujours été de mise, hormis durant la brève parenthèse Tebboune.
Au-delà même de ces questionnements, la conjoncture invite à s'interroger sur les chances d'aboutissement d'une telle option. À supposer que l'on invite au dialogue partis d'opposition et syndicats autonomes afin d'élargir ledit consensus et de faire face à la crise en rangs serrés, la partie ne semble pas gagnée d'avance. Primo : parce qu'une telle démarche découle plus des difficultés économiques et financières, donc du rétrécissement de la marge de manœuvre du pouvoir, que d'une volonté et d'une conviction de ce dernier. Et cela n'échapperait ni aux partis ni aux syndicats marginalisés, voire réprimés depuis des années. Secundo : Ahmed Ouyahia, fraîchement promu Premier ministre, n'est pas particulièrement connu pour son attachement au consensus.
Bien au contraire, les acteurs politiques et sociaux ont eu à le connaître, durant ses trois règnes à la tête du gouvernement, et gardent de lui l'image d'un personnage plutôt clivant que rassembleur. Avant-hier, des responsables de syndicats autonomes, interrogés par Liberté (voir notre édition d'hier), ont tous exprimé des appréhensions nées du retour d'Ouyahia aux affaires, certains allant jusqu'à déplorer ce retour qui, disent-ils, a mis fin aux espoirs suscités par l'appel au consensus lancé par son prédécesseur.
Idée généreuse, le consensus national doit, toutefois, obéir à des conditions et, on le voit, celles-ci ne sont pas forcément réunies dans la conjoncture présente. Peut-être fallait-il y penser plus tôt, beaucoup plus tôt.
Saïd Chekri


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