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Le projet de clinique mère-enfant de Draâ El-Mizan à l'arrêt
Alors que de nombreuses parturientes ont du mal à accoucher à Tizi Ouzou
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2017

Depuis déjà deux ans, nombreux sont les projets structurants qui se voient gelés pour manque de financement dans la région de Draâ El-Mizan. Le projet de réalisation d'une clinique mère-enfant, dans la région, n'échappe pas à cette donne puisque les travaux sont à l'arrêt depuis deux ans.
En effet, après que le projet a atteint environ 40% du taux d'avancement des travaux, l'enveloppe initialement prévue pour sa réalisation a été consommée à tel point qu'il a fallu demander une rallonge financière. "Il n'y a pas d'argent pour mener à terme ce projet, ô combien indispensable dans la région, d'autant plus qu'il servira les deux daïras mitoyennes de Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff qui totalisent plus de quatre-vingt-dix mille habitants", regrette un élu local.
Et de poursuivre : "Nous avons, à maintes reprises, soulevé ce problème même devant le wali de Tizi Ouzou, mais rien n'a encore été décidé pour la relance de ce projet." Effectivement, on peut apercevoir déjà ces deux bâtisses de trois étages chacune, qui se dressent en contrebas de la cité des 60-Logements LSP, située sur la RN68 menant vers Tizi Gheniff. Pourtant cette clinique est plus que nécessaire dans la région, surtout quand on sait que des centaines de parturientes sont évacuées à la clinique Sbihi de Tizi Ouzou qui est, elle aussi, submergée au quotidien.
"Même si un projet similaire a vu le jour en 2014 dans la ville voisine de Boghni, cela reste toujours insuffisant et nos parturientes n'y sont, d'ailleurs, jamais admises pour des raisons qu'on ignore. Pourtant à son ouverture, l'ancien directeur de la santé de Tizi Ouzou avait recommandé aux responsables de cette structure de ne plus évacuer de parturientes du sud de la wilaya vers Tizi Ouzou, mais ces recommandations ne sont pas appliquées", rappelle un praticien de la santé publique exerçant dans la région. Quant au projet de Draâ El-Mizan, tout le monde exige qu'il devienne une priorité pour les responsables du secteur de la santé.
"Nous avons déjà alerté les autorités à ce sujet et elles répondent, à chaque fois, que sa relance est imminente. Mais, on croit savoir que ce ne sont là que des promesses en l'air pour berner la population", estime un membre du mouvement associatif. Il est à noter que les femmes dont l'accouchement est imminent dans les deux daïras citées précédemment parcourent des kilomètres depuis leur village jusqu'à la clinique mère-enfant de Boghni sans être auscultées ni prises en charge sous prétexte que cette structure manque de gynécologues généralement appelés à la rescousse à la clinique Sbihi de Tizi Ouzou, notamment en période de congés estivaux.
"En tout cas, la seule solution susceptible d'éviter des complications aux parturientes de la région est de mener à terme cet important projet qui n'attend que la réévaluation de son enveloppe, quitte à lui trouver une autre source de financement. Les parturientes font face à de nombreuses injustices et leur calvaire n'a que trop duré", pense un gynécologue du secteur privé qui estime que le manque d'infrastructures de ce genre mais aussi celui de praticiens sont les raisons essentielles qui sont à imputer certainement au laxisme des responsables locaux du secteur de la santé.

O. Ghilès


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