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Saad Hariri : la grande énigme
Le président libanais accuse Riyad de détenir son Premier ministre
Publié dans Liberté le 16 - 11 - 2017

Depuis le 4 novembre dernier, date à laquelle il avait annoncé sa démission surprise de Riyad, la liberté de mouvement de Saad Hariri constitue une véritable énigme, d'où cette accusation hier du chef de l'Etat du Liban reprochant à l'Arabie Saoudite de le garder en détention.
Le tweet à la mi-journée hier de Saad Hariri, dans lequel il écrit : "Je répète, et j'assure que je me porte très bien, et que je reviendrai (inchallah) à mon cher Liban, comme je vous l'ai promis, et vous verrez", n'a apparemment pas convaincu beaucoup de monde du côté de Beyrouth quant à sa liberté de mouvement.
Et c'est le chef de l'Etat libanais, Michel Aoun, qui est revenu à la charge hier en accusant cette fois-ci l'Arabie Saoudite de détenir son Premier ministre Saad Hariri et garder en otage sa famille. "Rien ne justifie que M. Hariri ne revienne pas après 12 jours. Nous le considérons donc comme en captivité et détenu, ce qui est contraire à la convention de Vienne" régissant les rapports diplomatiques entre pays, est-il écrit dans un tweet rapportant les propos du président libanais. Dans un autre tweet, la présidence libanaise, qui cite de nouveau Michel Aoun, réitère sa position concernant la démission du Premier ministre en affirmant : "Nous ne pouvons pas prendre de décision concernant une démission qui a été présentée à l'étranger." "Qu'il revienne au Liban soit pour présenter sa démission, soit pour revenir sur sa décision, soit pour discuter de ses motivations", a encore fait valoir le président libanais.
Ce dernier estime qu'il n'est pas possible d' "attendre plus" et de "perdre du temps, car les affaires de l'Etat ne peuvent pas être paralysées", même s'il a tenté d'être rassurant quant à la situation du Liban en ajoutant : "N'ayez pas peur, le pays est en sécurité sur les plans économique, financier et de sécurité." Ceci étant, le mystère reste entier concernant le sort de Saad Hariri, et il ne sera levé que lorsqu'il rentrera au Liban, a affirmé hier le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil. Ce dernier a déclaré hier que seule cette possibilité "peut confirmer s'il est vraiment libre ou non", soulignant qu'il doit s'expliquer sur les raisons de sa démission. "Seul son retour au Liban peut confirmer s'il est vraiment libre ou non. Nous l'attendons toujours. Le Premier ministre a admis que sa démission n'est pas actée tant qu'il ne rentre pas au Liban pour la remettre au président Aoun. Il doit expliquer les raisons de cette décision, qui restent ambiguës à ce jour", a expliqué le chef de la diplomatie libanaise dans l'interview publiée hier par le quotidien français Le Figaro. En dépit du brouhaha sur le sort de Saad Hariri, l'Arabie Saoudite fait la sourde oreille, comme si le royaume n'était guère concerné par cette histoire. Il n'en demeure pas moins que la démission du Premier ministre libanais à partir de Riyad est perçue par les analystes comme un nouveau développement dans le bras de fer opposant l'Arabie Saoudite à l'Iran, grand allié du Hezbollah libanais. Pour rappel, Saad Hariri a dénoncé, comme il l'avait fait plusieurs fois auparavant, les ingérences de l'Iran et du Hezbollah dans les conflits qui ravagent le Moyen-Orient, notamment en Syrie, voisine du Liban, et au Yémen.
Merzak Tigrine


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