L'établissement hospitalier public Beletreche-El- Adjel de Aïn Tédelès est chaque jour de plus en plus sollicité et le personnel médical mis à rude épreuve face à la croissance démographique incessante de la région, ce qui engendre par ricochet, une affluence grandissante. Cela se répercute sur la capacité d'accueil des différentes structures qui composent ledit hôpital et notamment le service d'hémodialyse, conçu à la base pour seulement 11 patients ; mais en réalité 98 patients, tous des insuffisants rénaux, y sont inscrits pour les séances de dialyse, à tour de rôle ce qui allonge les délais d'attente et le calvaire des malades qui n'ont d'autre choix que de subir cet état de fait. Et ce n'est pas fini : selon le directeur des œuvres universitaires du même hôpital M. Samir Bekadouri, directeur des œuvres sociales de l'hôpital en question, il existe encore 30 patients en "pré-dialyse" qui seront susceptibles d'être admis eux-aussi au service si leur état de santé venait à se dégrader davantage. Le service d'hémodialyse se retrouve ainsi totalement saturé ces jours-ci. Cependant, l'espoir de voir les choses s'améliorer vient d'être déclaré par la directrice de l'hôpital Beletreche-El-Adjel de Aïn Tédelès, Mme Oudida, en marge d'une cérémonie en l'honneur de 60 retraités de l'hôpital entre médecins, sages-femmes et personnel administratif qui a eu lieu dans un hôtel aux Sablettes, qui nous informe qu'un nouveau service d'hémodialyse est en cours de finition, d'une capacité de 24 lits, pour soulager un tant soit peu les malades. "La structure prévue pour recevoir le service d'hémodialyse est en cours d'équipements médicaux et son inauguration pourrait intervenir d'ici la fin mars", a-t-elle indiqué à Liberté. M. Salah