Il a déclaré que les deux pays ont ouvert de nombreux domaines de coopération. Le ministre mauritanien de l'Enseignement supérieur, Sidi Ould Salem, a indiqué avant-hier de Blida que l'enseignement à l'université en Algérie est développé et conforme aux normes internationales en termes de qualité et de précision. Il a ajouté aussi que l'Algérie est en nette avancée dans certaines matières scientifiques par rapport à certains pays, et est devenue un pays modèle dans le domaine de la qualité de la formation. Lors de sa visite à l'université Saâd-Dahleb, le ministre mauritanien a déclaré que l'Algérie et la Mauritanie ont ouvert de nombreux domaines de coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur, en particulier la formation d'étudiants mauritaniens dans certaines disciplines scientifiques nécessaires à la Mauritanie, telles que le génie civil, l'architecture, les énergies renouvelables, l'environnement, le pétrole, l'informatique, l'électronique et la télécommunication. Dans son intervention, le ministre mauritanien a tenu à remercier l'Algérie d'avoir ouvert ses universités aux étudiants mauritaniens, précisant que de nombreux cadres de son pays sont passés par l'université algérienne. Selon lui, plus de 400 étudiants maritaniens sont inscrits dans les universités et instituts algériens. Dans le même contexte, le ministre mauritanien a indiqué que sa visite en Algérie s'inscrit dans le cadre de la consolidation des relations entre les deux pays, ainsi que la connaissance des systèmes de formation disponibles en Algérie afin de les utiliser en Mauritanie. Il a par ailleurs indiqué que son pays accuse un déficit énorme dans certains domaines comme l'ingénierie, l'électronique, les télécommunications, la téléphonie, l'informatique et autres. Il souligne que son pays compte sur le soutien de l'Algérie pour former ses techniciens, ainsi que le transfert d'expérience algérienne à la Mauritanie. "Nous comptons adapter la formation aux besoins du marché mondial, à travers certaines formations qui sont compatibles avec le monde actuel", a déclaré le ministre Sidi Ould Salem. Ce dernier explique aussi que son pays compte réhabiliter les travailleurs dans les administrations, selon le nouveau monde basé sur les nouvelles technologies et la numérisation. "Les temps ont changé, les professions ont changé avec la mondialisation. Les pays doivent également suivre ce changement, et leurs ressources humaines doivent être spécialisées selon l'évolution de la technologie", a noté le ministre mauritanien pour qui la bataille économique aujourd'hui repose sur les professions issues des sciences avancées, telles que les mathématiques, la numérisation, l'informatique, l'automatisation et autres. Enfin, le ministre mauritanien a expliqué que son pays cherche à restructurer les systèmes de formation à travers l'augmentation des dépenses financières, l'achèvement des structures de base et le recrutement des professeurs de l'étranger. K. FAWZI