Les travaux d'un colloque sur l'information numérique ont démarré, avant-hier , dans les locaux de l'université des sciences, des technologies et de médecine de Nouakchott. Ce colloque de deux jours organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a pour objectif de faire le point sur l'utilisation de l'information numérique dans le domaine de l'enseignement supérieur et dans l'échange des expériences avec les partenaires ainsi que la recherche des possibilités de coopération, en plus de la sensibilisation de la famille universitaire sur la nécessité de l'utilisation de l'information numérique. Les participants dont des chercheurs et des étudiants vont suivre des exposés sur les applications et les logiciels pédagogiques ainsi que sur les systèmes informatiques universitaires et les échanges d'expériences entre le Mauritanie, le Maroc, la Tunisie et la France. A cette occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Sidi Ould Salem, a indiqué que l'utilisation de l'information numérique entre dans le cadre de la recherche de la qualité et de l'efficience de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cela, dira-t-il, contribuera à la création d'opportunités d'emploi pour les diplômés en plus de la facilitation des travaux pratiques à travers la numérisation. Ajoutant que l'enseignement supérieur pose une réelle problématique. D'une part, il contribue de façon essentielle au développement de l'économie nationale, mais, d'autre part, son développement anarchique entraîne un accroissement quantitatif qui alourdit les équilibres macroéconomiques de l'Etat. Le ministre a souligné que son département a crée une cellule qui a pour mission de transformer le centre de l'enseignement et d'échange à distance et la bibliothèque universitaire - en cours de construction - en une infrastructure commune à toute la famille pédagogique universitaire. Il a enfin salué l'appui des partenaires dans le cadre du développement durable, en particulier, la Banque mondiale, la coopération française et l'agence de la francophonie.