La première journée de l'examen de baccalauréat a été marquée, à Oran, par une tentative de triche avortée au centre d'examen de Yaghmoracen, quartier situé à l'ouest de la ville. Le fraudeur, un candidat libre, a tenté d'utiliser du matériel Bluetooth pendant l'épreuve de lettres arabes avant d'être démasqué par les surveillants. Il a naturellement été exclu et son matériel confisqué. Quelques absences, principalement parmi les candidats libres, ont été signalées par la direction de l'éducation mais, dans l'ensemble, les postulants, satisfaits des conditions d'organisation, ont qualifié les sujets d'accessibles. Plus de 22 500 candidats étaient attendus pour cette cette session (contre 24 872 l'année passée) dans les 71 centres d'examen désignés pour la circonstance et encadrés par plus de 2 000 policiers. Pour éviter les risques de fraude, plusieurs mesures ont été édictées par le ministère de l'Education nationale, telles l'interdiction d'introduire des outils de communication (smartphones, tablettes et tout objet connecté) et l'interruption d'internet pendant les horaires d'examen. Si le souci de diminution des risques de triche a été compris par la population, beaucoup se sont interrogés sur l'opportunité de couper Internet — ce qui a causé de très nombreux désagréments —, puisque les objets connectés étaient rigoureusement interdits dans les salles d'examen. Au baccalauréat 2017, on rappelle que la wilaya d'Oran avait enregistré un taux de réussite de 56,07% contre 54% l'année précédente. S. Ould Ali