Le journaliste et auteur, Abdelkrim Tazarout, explore de nouveau le 7e art algérien dans son dernier ouvrage intitulé Cinéma algérien : acteurs, actrices sous les feux de la rampe, publié aux éditions Anep. De la génération qui a donné ses lettres de noblesse au cinéma national, entre les Mohamed-Lakhdar Hamina, Rouiched, Sid-Ali Kouiret, ou encore Mustapha Badie, aux nouveaux talents comme Souhila Mallem, Idir Benaïbouche, Adila Bendimerad et Embarek Menad, Tazarout rend hommage dans cette anthologie, à ces hommes et femmes qui ont et continuent d'"illuminer nos écrans". Le lecteur redécouvre des acteurs, mais aussi des chanteurs, qui ont campé des rôles au cinéma, à l'instar de Safy Boutella, Abderrahmane Djelti, et des hommes et femmes de théâtre, à leur tête Keltoum, Nouria, Sid-Ahmed Agoumi ou Djemal Dekkar puisque, dira-t-il dans son liminaire "la première génération des actrices et acteurs algérien vient du théâtre". Même si l'ouvrage est l'un des rares à aborder le 7e art algérien, en traitant de l'avènement du cinéma national jusqu'à nos jours, on regrettera cependant la brièveté des biographies accompagnant chaque artiste, mis à part celles d'illustres comédiennes et comédiens comme Hassan El-Hassani, Biyouna ou encore Sid-Ali Kouiret. Par ailleurs, les affiches des plus grandes productions cinématographiques algériennes sont disséminées tout au long de l'ouvrage, où le lecteur aura plaisir à retrouver les visages et les noms d'Athmane Ariouet dans Le Clandestin, Boulem Bennani dans Omar Gatlatou, ou Les déracinés de Lamine Merbah, qui auront marqué toute une génération de cinéphiles. Yasmine Azzouz Abdelkrim Tazaroute, Cinéma algérien : acteurs, actrices sous les feux de la rampe, éditions Anep, 118 pages, 2018.