La rencontre ASO-USM Annaba disputée vendredi au complexe sportif Boumezrag de Chlef, comptant pour la 17e journée du championnat de Ligue 2, a été marquée par une grave faute d'appréciation commise par l'arbitrage fédéral Hamza Bouslimani, qui avait sifflé un penalty à la 80' de jeu en faveur de l'ASO, alors que le score était de parité (0-0). Les images de la télévision étaient nettes et sans équivoque, elles ont trahi l'arbitre. Même le consultant en arbitrage de A3, Merzak Helalchi, était stupéfait par la décision de l'arbitre. "Il n'y a absolument rien du tout, aucune faute n'a été commise par les défenseurs de Annaba, même l'attaquant de l'ASO réclamait un corner et pas autre chose. Sur cette action, le penalty n'existe pas", a-t-il expliqué. Ce penalty longuement contesté par les Annabis, même Kamel Mouassa avait pénétré sur le terrain pour calmer les esprits de ses joueurs en affirmant en fin de match : "On aurait pu mieux faire, on était meilleur que l'adversaire qu'on a bousculé. On aurait pu revenir au moins avec le point du nul, mais l'arbitre en a voulu autrement. Je le laisse à sa conscience", dénonce-t-il. Même son de cloche chez son président qui a accusé l'arbitre Bouslimani d'avoir spolié son équipe. "Les arbitres ont peur de Medouar, son club est avantagé. Aujourd'hui, on méritait au moins le match nul. C'est grave ce qu'a fait l'arbitre, c'est grave ce qui se passe dans notre football", dira l'air coléreux le président bônois. L'autre arbitre Nabil Boukhalfa a lui aussi causé des dégâts au stade de Skikda lors du choc JSMS-MCEE (2-1) où les Eulmis l'accusent de les avoir volés en les privant d'un penalty flagrant, une grande contestation s'en est suivie sur cette action montrée sur les chaînes de télévision. Cet arbitre avait validé la semaine passée un but entaché d'une flagrante position de hors jeu en faveur du DRBT face à l'USMA. Au lieu de le sanctionner, la CFA l'a de nouveau sélectionné. Le match USMH-ESM a été lui aussi entaché d'une grossière erreur d'appréciation de l'arbitre Redouane Necib, qui avait privé les Harrachis d'un penalty évident et flagrant sur un toucher de main d'un défenseur de Mostaganem, comme l'avait fait remarquer le consultant de la télévision. L'autre arbitre fédéral, M. Saïdi, avait lui aussi refusé d'accorder un penalty valable en faveur du PAC face au CRB sur une main du défenseur Bouchar à la 63' de jeu. Même le cas de l'international Lahlou Benbrahem soulève lui aussi des interrogations, puisque cet arbitre n'a pas dirigé la moindre rencontre depuis le fameux penalty imaginaire qu'il a accordé au MCA face à l'USMBA au stade du 5-Juillet. Curieusement, il a repris justement au stade du 5-Juillet et face au… MCA, soit deux matchs consécutifs qu'il a dirigés pour le MCA et au stade du 5-Juillet. Cela démontre que la CFA a complètement perdu la maîtrise de la gestion. R. A.