Confronté à un problème juridique, le parc d'attractions qui attirait de nombreuses familles des 28 communes était fermé depuis le 17 octobre 2018. "L'affaire qui oppose l'ex-locataire et l'ancienne APC se trouve entre les mains de la justice", nous a appris Didi Abdelghani, P/APC de Aïn Témouchent, qui nous a précisé que le locataire du parc d'attractions dont le contrat a expiré le 17 octobre 2018 s'est rapproché un mois auparavant de ses services pour proposer de confier la gestion du manège à une tierce personne présentée comme son associé. "Une proposition que j'ai rejetée, car n'étant pas conforme à la réglementation. Après expiration du contrat, le parc d'attractions a fait l'objet d'une fermeture en bonne et due forme par un huissier de justice, non sans avoir avisé Mme la wali, pour permettre à mes services de lancer un nouvel avis d'appel d'offres par voie d'adjudication ouverte aux éventuelles soumissionnaires, conformément au code des marchés publics et au nouveau décret exécutif 18-199 du 2 août 2018 relatif à la délégation de service public fixant les conditions et les modalités de délégation de service public des collectivités territoriales qui a donné lieu à la désignation d'un nouveau locataire par les trois commissions ad hoc qui ont appliqué la procédure réglementation à la lettre", a tenu à rappeler M. Didi. Ainsi, le nouveau locataire a honoré ses droits en présentant un chèque de 3,7 millions de DA représentant le loyer annuel devant renflouer les caisses de la commune. Le maire de Aïn Témouchent nous a indiqué qu'il ne reste que le feu vert de Mme la wali, à laquelle le dossier complet a été remis, pour la réouverture du parc d'attractions que toutes les familles attendent avec impatience et qui se fera dans les prochains jours. Une bonne nouvelle qui va certainement plaire aux nombreuses familles. "C'est bien dommage, car nous avons misé pour au moins exploiter le parc d'attractions pendant la période des vacances scolaires du printemps, mais malheureusement, il y a certaines parties qui ont influé négativement sur cette ouverture, au grand dam des familles qui ont été prises en otages, notamment celles qui n'ont pas les moyens de locomotion pour se déplacer jusqu'à Oran ou Tlemcen pour faire plaisir à leurs enfants en les amenant au parc d'attractions. C'est le citoyen qui est pris en otage", a regretté M. Didi. M. LARADJ