Des travailleurs de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ont organisé, hier, un mouvement de protestation devant la gare centrale Agha, à Alger, pour exprimer des revendications socioprofessionnelles. Dans une déclaration, le membre de la Fédération nationale des cheminots, Ahmed Ladjali, a indiqué que ce mouvement de protestation "a été organisé par près de 400 travailleurs de la SNTF sur un total de 15 000 pour soulever leurs préoccupations portant notamment sur l'augmentation des salaires, des indemnités et des primes", faisant savoir que "des négociations ont été menées avec ces travailleurs et que leurs revendications ont été soumises aux services concernés au sein de la société". Pour sa part, le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a expliqué que "les négociations autour des revendications socioprofessionnelles relèvent, depuis 2015, du ressort exclusif de la Fédération nationale des cheminots qui se charge de les transmettre à l'administration". "Ce mouvement de protestation, qui a touché uniquement la gare Agha, a été mené sans préavis. Ce qui a entraîné une paralysie du trafic ferroviaire jusqu'à 13h", a-t-il ajouté. Le chargé de l'information à la SNTF, Sid Ahmed Attallah, a précisé que ce mouvement de protestation, qui a débuté à 5h, avait été "déclenché par les aiguilleurs du rail, ainsi que par les guichetiers et les agents d'accueil".