Le constructeur japonais Suzuki est revenu à la charge lors d'une audience accordée par la ministre de l'Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, pour installer une usine de montage automobile en Algérie. Lors de l'audience, les deux parties ont évoqué tous les volets inhérents au développement de cette industrie naissante, sauf celui du partenaire sur lequel les Japonais compteraient revenir sur un marché qu'ils avaient perdu depuis que l'ex-ministre en charge du secteur, Abdeslam Bouchouareb, a écarté du paysage médiatique le partenaire historique de Suzuki, en l'occurrence le groupe Elsecom que dirige Abderrahmane Achaïbou. Et si le groupe Tahkout a toujours revendiqué un futur partenariat avec cette marque, il n'en demeure pas moins que la nomination d'un administrateur judiciaire compliquerait la tâche à cette société, dont le patron a été placé sous mandat de dépôt. Autant la ministre a affiché l'intérêt de l'Algérie pour cette marque, autant les milieux initiés s'interrogent sur l'identité du prochain partenaire de Suzuki en Algérie.