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A tout jamais…
57e partie
Publié dans Liberté le 12 - 11 - 2019

Résumé : Idir rentre et trouve les traces de lutte. Il fait le tour des pièces, sans trouver sa femme. Kamélia s'est enfermée dans la salle de bain. Il l'entend pleurer. Elle ne veut pas lui ouvrir. Idir tente de défoncer la porte à coups d'épaule. Il lui ordonne de s'en éloigner. Il ne veut pas qu'elle se prenne la porte…
Kamélia se sent sale et répugnante. Elle aurait voulu qu'il ne la voie pas maintenant. Mais comme il ne lui laisse pas le choix, elle finit par ouvrir et reste derrière la porte. Idir entre lentement. Il devient blanc de colère, en la découvrant. Il s'est attendu à tout sauf à la trouver dans cet état. On s'en est pris à elle !
-Qui a osé te frapper ? Quel est ce lâche qui s'en est pris à toi ? Dis-moi ! Que s'est-il passé ?
Il tend la main vers sa joue, mais elle recule pour qu'il ne la touche pas. En fermant les yeux, de nouvelles larmes glissent sur ses joues. Elle a une lèvre fendue et du sang au coin de la bouche. Elle a des marques rouges sur la gorge et le buste qu'elle tente de dissimuler avec une serviette. Ses yeux sont rougis par les larmes. Kamélia s'est recroquevillée et baisse la tête. Ses épaules sont secouées par les sanglots. Idir s'agenouille en face d'elle et relève doucement les cheveux qui font un voile entre eux. Il veut voir ces yeux. Il voudrait qu'elle voie qu'elle n'a plus à avoir peur. Il est là et regrette amèrement d'avoir failli à son rôle de mari protecteur.
-Viens Kami ! Je vais soigner tes blessures, murmure-t-il, refusant de montrer la colère qui gronde en lui. Omri, je suis là ! Laisse-moi prendre soin de toi.
-Non. Je t'en prie, laisse-moi.
-Jamais plus, jure-t-il. Tu es ma femme !
-Tu ne voudras plus de moi. Tu vas me rejeter. Tu vas me répudier… Je sais que tu ne voudras plus de moi quand tu sauras.
-Jamais je ne me séparerai de toi, promet-il. Je te le jure sur ma vie.
Kamélia ne résiste pas quand il veut la prendre dans ses bras. Il saisit une grande serviette de bain et la couvre. Il la porte jusqu'au lit, mais elle a un geste horrifié, s'accrochant à lui. Il n'insiste pas et l'emmène dans la chambre d'enfant qu'il a préparée à l'intention de leur bébé. Elle reste recroquevillée, sur le lit, gardant la tête baissée et le dos rond.
-Kamélia, je vais appeler la police, dit-il alors qu'elle l'attrape par le bras, pour le retenir. Tu as été agressée ! Il court les rues ! Il peut revenir ici ! Ou s'en prendre à d'autres femmes ! Qui t'a frappée ? Est-ce que tu le connais ?
Elle secoue la tête négativement.
-Non. Mais il avait la clef de l'entrée, lui dit-elle. Je croyais que c'était toi. Où est ta clef ?
-Je croyais l'avoir sur moi !
-Où étais-tu ? Pourquoi n'es-tu pas rentré, l'interroge-t-elle. Pourquoi m'as-tu laissé seule ?
-Tes parents avaient besoin d'aide, dit Idir. Alors que je rentrais, je suis tombé sur deux jeunes accidentés. Ils avaient perdu le contrôle de leur moto. Je les ai emmenés à l'hôpital ! Le temps qu'ils soient pris en charge, je suis repassé chez tes parents ! Là, ta mère était surprise de me revoir. Car pour elle, j'étais avec toi. Cela s'est passé après que tu lui ais téléphoné, n'est-ce pas ?
Kamélia hoche la tête et se remet à pleurer. Tewfik lui avait menti. Ses amis ne s'en étaient pas pris à son mari. Elle remercie Allah qu'il soit sain et sauf. Elle n'aurait pas supporté qu'il lui soit arrivé malheur ! Idir tente de la calmer, en la berçant dans ses bras. Il veut appeler la police mais elle reste accrochée à lui, comme si sa vie en dépendait…

(À SUIVRE)
T. M.
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