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À tout jamais…
58e partie
Publié dans Liberté le 13 - 11 - 2019

Résumé : Idir est sous le choc en voyant l'état de sa femme. Il a beau l'interroger, elle ne dit pas qui l'a frappée et violée. Il regrette de ne pas avoir été là pour la protéger. Kamélia se sent sale et répugnante. Elle est persuadée qu'il ne voudra plus d'elle et qu'il va la répudier. Comme si ce qui est arrivé était de sa faute.
-Est-ce que tu saurais reconnaître ton agresseur ?, l'interroge Idir. Comment est-il ? Que t'a-t-il fait ?
-Il m'a battue. Il voulait abuser de moi.
Idir sent la colère l'étouffer. Il se tourne pour qu'elle ne voie pas l'expression de son visage. Ce qui s'est passé en son absence l'a déjà rudement secouée. Pas besoin de lui en rajouter.
-Kamélia, il faut que je t'emmène à l'hôpital. Tu dois être examinée par un spécialiste. Je ne peux pas te laisser comme ça sans soins.
-Non, je vais me soigner toute seule, dit-elle. Laisse-moi. Je ne veux pas aller à l'hôpital ou ailleurs.
Idir s'assoit près d'elle et lui prend la main.
-Essaie de te rappeler un détail. Il est venu pour t'agresser. Est-ce que tu me dis vraiment la vérité ? Quand tu sortais, as-tu remarqué quelqu'un qui te suivait ? Tu sais que tu peux tout me dire. Il faut que je mette la main sur lui. Je ne veux pas qu'il recommence. Kami, si tu ne veux pas que je mêle la police, il faut tout me dire. Je dois prendre mes dispositions. S'il lui manque une case, il sera tenté de revenir. Il y va de ta sécurité. Omri, fais un effort.
La jeune femme secoue la tête tout en essuyant ses larmes. Elle ne pourra jamais lui dire la vérité. Elle le mettrait en danger. Elle peut supporter l'idée de se séparer de lui et tremble à la pensée qu'il peut lui arriver malheur.
Elle imagine son cousin et son mari s'entretuer à cause d'elle.
-Si je me rappelle de quoi que ce soit, je te le dirai, promet-elle. Je t'en prie, reste avec moi.
Idir va à leur chambre et lui prend une robe qu'il l'aide à mettre. Puis il se rend à la salle de bain et ouvre l'armoire à pharmacie. Il prend du coton et de l'alcool pour nettoyer ses blessures. Alors qu'il s'occupe d'elle, il regarde ces ongles et il se fait violence pour ne pas les lui couper. Il se doute bien qu'il doit y avoir des fragments de peau de l'agresseur. Mais déjà elle serre les poings, comme si elle a entendu ses pensées.
-Qu'il soit maudit ! Si je mets la main sur lui, il ne verra plus le jour se lever, pense-t-il tout haut, effrayant Kamélia.
Non, non, ce n'est pas ce que tu crois, dit-il. Je me suis mal exprimé. D'ailleurs, tu n'as pas à t'en faire, je ne connais rien de lui. Comment pourrais-je m'en prendre à lui dans ce cas ?
-Idir, j'ai peur. Reste avec moi.
-Omri, je ne te quitterai pas, promet-il. N'aie pas peur. Il ne t'arrivera rien.
-C'est trop tard, murmure-t-elle. Il ne pourrait pas m'arriver pire. J'ai cru que j'allais mourir, que je ne te reverrais plus, dit-elle, cédant à une nouvelle crise de larmes.
Idir la console comme il peut. Elle finit par se calmer et s'assoupir. Il en profite pour faire le tour de l'appartement. En mettant de l'ordre dans le salon, il tombe sur un petit papier plié. Il l'ouvre et lit le nom de l'ordonnance. Il n'en revient pas.

(À SUIVRE)
T. M.
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