Le bilan de la répression meurtrière menée par les forces de l'ordre iraniennes contre les manifestants, le 15 novembre, a été une nouvelle fois revu à la hausse. Selon Amnesty International, le nombre de manifestants tués est passé à 161. Ce bilan pourrait être par ailleurs plus élevé, note un rapport de la même ONG, publié sur son site hier. Le rapport indique en outre que "ces décès sont dus très majoritairement à l'usage d'armes à feu". Le bilan qui s'aggrave est une "indication alarmante du traitement infligé aux manifestants non armés par les autorités iraniennes", a déclaré Philip Luther, directeur du travail de recherche et de plaidoyer pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.