Les présents ont insisté pour que la situation financière des clubs soit assainie. Comme prévu, la réunion des clubs des Ligues 1 et 2 s'est tenue hier à l'hôtel Olympique à Dély Ibrahim. Les clubs de Ligue 2 étaient en force par rapport à ceux de la Ligue 1 qui n'étaient que quatre à répondre à cette invitation, à savoir le NAHD, le CABBA, le NC Magra et l'USMBA. Le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, a brillé par son absence. En revanche, deux membres de sa structure, Herrada Ares et Belguidoum, y ont assisté. Le conclave a duré près de deux heures, au cours duquel la situation financière des clubs a été abordée. Les présents ont insisté pour que la situation financière des clubs soit assainie. Nadir Bouzenad, directeur général au CABBA et ancien secrétaire général de la FAF, affirme à la fin des travaux qu'il refuse de réclamer ses droits en dehors de la légalité, car certains présidents ont radicalisé leur position en exigeant le boycott de la compétition purement et simplement. "Il ne faut pas sortir de la légalité, on veut réclamer nos droits dans le strict respect des règlements, on exige, par ailleurs, la tenue d'une assemblée générale extraordinaire dans les plus brefs délais afin d'exposer notre situation et réclamer nos droits, on ne peut pas continuer à gérer comme ça, tous les clubs sont asphyxiés financièrement, il faut qu'on trouve une solution rapide à cet épineux problème qui risque de pénaliser tout le monde", dira Bouzenad. La colère s'est emparée de quelques présidents qui ont dénoncé la politique de deux poids deux mesures prônée par les pouvoirs publics. "Il faut qu'on bénéficie de la même manne financière que les autres clubs qui ont récemment bénéficié d'une aide importante, pourquoi eux et pas nous, on veut avoir nous aussi l'aide promise par le MJS et les autorités locales", reclame de son côté Akli Adrar. Les deux représentants de la LFP ont pris acte des revendications des clubs.