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À tout jamais…
82e partie
Publié dans Liberté le 17 - 12 - 2019

Résumé : Moh manque de faire un malaise. Kamélia s'en veut et lui demande pardon. Tout ce stress n'est pas bon pour lui. Elle lui recommande de reléguer les tâches aux employés. Mais son père ne pourra pas se reposer. Ils ont de la visite. Les tantes éloignées tentent de les raisonner et leur disent clairement qu'ils feraient bien d'abandonner les poursuites. Elles excusent presque les actes de Tewfik, sous prétexte qu'ils sont d'une même famille.
-En effet, ses beaux-parents ont emmené leur fils dans une clinique privée, dit Fathma. Une clinique spécialisée. Kamélia attend que son père aille mieux pour les rejoindre.
-Oui, pauvre petite.
Kamélia a un frisson. Elle ne supporte pas de voir ses tantes échanger des regards. Elle s'excuse et se retire dans sa chambre. Elle comprend les raisons qui ont poussé sa mère à mentir. Elle voulait la préserver. Leurs agressions étaient le sujet principal dans tous les foyers de la région. Les commérages iront bon train si cela venait à se savoir qu'elle a été violée et que sa belle-famille a voulu mettre de la distance entre eux.
La jeune femme se rappelle un temps où on la nommait "porte-malheur". Elle ferme les yeux et se bouche les oreilles, comme pour ne plus entendre les commentaires et voir les regards moqueurs ou pleins de pitié. Elle a beau être quelqu'un de bien, elle n'y échappera pas.
Ce n'est pas suffisant qu'elle ait été agressée et violée, il fallait qu'elle soit de nouveau le sujet préféré des commères du village.
C'est plus qu'elle ne pouvait supporter.
Elle espère que cela se calmera. Mais Rosa la rejoint dans sa chambre, énervée et déçue.
-Ça n'arrête pas. Ils ne parlent que de toi et de Tewfik.
-Je ne vais pas supporter. Notre famille voudrait qu'on abandonne pour qu'il soit libéré. Tu te rends compte ? Ils veulent que je vive dans la peur. Ils n'ont pas idée de ce que j'ai vécu. Ils veulent qu'on culpabilise parce qu'il risque la prison.
-Ils sont fous ! Ne cède pas à leur pression. Il doit payer pour ce qu'il vous a fait, insiste Rosa. Ne les écoutez pas. Il n'aura que ce qu'il mérite.
Kamélia le lui promet. Mais elle se sent mal. Elle ne supporte pas le regard de sa famille, des clients et même des employés de ses parents. Elle sort rarement de sa chambre. Plusieurs jours passent, et un jour où elle se sent étouffée, elle se rend à la réception, et là, elle surprend une conversation qui la met en colère. Elle en pleure.
-Pourquoi est-elle revenue vivre ici ? Ils auraient dû faire leur vie ailleurs. Rien de tout cela ne serait arrivé.
-On dit que sa belle-famille l'a chassée.
-Il faut les comprendre. Ils ont failli perdre leur fils, rappelle un autre. Il n'a pas eu de chance. Le pauvre va finir sa vie dans un fauteuil roulant.
-Tu appelles ça une vie ? C'est un miracle s'il ne pense pas à se suicider. Sa famille doit garder un œil sur lui.
Kamélia retourne dans sa chambre et pleure. Depuis toujours, la vie a été injuste avec elle. Elle prend son téléphone et appelle pour la énième fois le numéro de ses beaux-parents. Très remontée contre eux, elle décide de partir et de faire la tournée des hôpitaux et des cliniques d'Alger pour retrouver son mari.

(À SUIVRE)
T. M.
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