Amnesty International a fait savoir, ce mardi, à Alger, dans le chapitre «Algérie» de son rapport sur la situation des droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) en 2019, qu'«au moins 10 journalistes qui couvraient les manifestations ont été arrêté.e.s, interrogé.e.s sur leur travail et détenu.e.s pendant quelques heures». Amnesty International, qui anime donc une conférence de presse focalisée sur la situation des droits humains en Algérie et les violations commises depuis le début du Hirak le 22 février 2019, a également révélé que «quatre journalistes étrangers ont été interpellés, puis expulsés», alors qu'«au moins trois (autres) journalistes sont toujours en détention». «Il est important que les journalistes puissent assurer la couverture des manifestations sans subir de censure, de harcèlement, d'intimidation et sans avoir peur d'être arrêté.e.s. L'article 50 de la constitution garantit la liberté de la presse et stipule que le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté», a déclaré Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty international Algérie.