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Fin d'une loi dissuasive
Annulation de la règle 51/49% en vigueur depuis 10 ans
Publié dans Liberté le 12 - 05 - 2020

Dix ans après l'institution de la règle des 49/51%, soit en 2009, au moyen de la loi de finances complémentaire de la même année, le gouvernement Djerad décide de l'annuler dans le cadre d'une réforme proposée par l'avant-projet de LFC 2020. La révision de la règle des 49/51%, à l'exception des secteurs stratégiques et des activités d'achat et de vente de produits figure ainsi, sur une shortlist de correctifs proposés à l'effet de relancer l'investissement. Voilà enfin la révision tant attendue, maintes fois ajournée au profit de quelques mesurettes dont l'impact sur le flux des investissements et des capitaux étrangers était quasi nul.
Le durcissement de la réglementation encadrant l'investissement étranger en Algérie a eu pour effet un recul net de la valeur des IDE, évoluant en moyenne 0,9% du PIB/an entre 2012 et-2016, selon des données du FMI datées de juillet 2018. Pendant cette période, alors que la règle des 49/51% était opposée à l'implantation des investisseurs étrangers dans le pays, le flux des IDE à destination d'égypte était de 1,6% rapporté au PIB et de 3,9% au Maroc. Jusqu'en 2018, l'Algérie disposait encore de marges pour attirer davantage d'IDE, mais la règle des 49/51% a fait que les investisseurs s'orientaient vers des pays où la réglementation était moins rigide, voire moins dissuasive. Le rapport de la Cnuced pour l'année 2019 fait ressortir une progression de 7% des entrées d'IDE en Afrique du Nord, totalisant 14 milliards de dollars.
L'Egypte reste le premier pays africain bénéficiaire d'IDE, malgré un recul des investissements de 8%, à 6,8 milliards de dollars, alors que les entrées ont augmenté de 36% au Maroc, s'élevant à 3,6 milliards de dollars. Sur l'ensemble du continent, l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Congo, le Maroc et l'Ethiopie demeurent les principales destinations des IDE en 2019. La faible compétitivité de l'Algérie se reflète aisément dans les rapports du Doing Business de la Banque mondiale. Dans le rapport 2020 sur le climat des affaires, l'Algérie arrivait au 157e rang mondial sur un classement de 190 économies. Le Maroc était à la 53e place, la Tunisie au 78e rang mondial, le Niger (132e), le Mali (148e) et la Mauritanie (152e).
Ainsi, la rigidité de la réglementation régissant l'investissement, combinée à une administration jacobine à des années-lumière de ce qui se fait dans le monde, a eu des effets radicaux sur le comportement des investisseurs aussi bien étrangers que locaux. Dans son dernier rapport sur l'Algérie, le FMI a écrit qu'un assouplissement de la règle des 51/49% "pourrait contribuer à augmenter la capacité de production, à stimuler la concurrence nationale et à faciliter les transferts de technologie".
La révision que propose le gouvernement arrive, cependant, à un moment où la crise sanitaire se serait traduite par un recul historique des flux d'IDE dans le monde. La crise de coronavirus a imposé l'arrêt du commerce mondial, des tendances vers la relocalisation et le protectionnisme, ouvrant ainsi une parenthèse d'un déclin brutal des flux d'IDE vers les pays émergents.


Ali Titouche


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