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La rentrée de toutes les difficultés
éducation nationale
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2020

L'absence du ministre et la réduction drastique de sa communication mettent en tout point de vue, mal à l'aise le citoyen qui ne sait plus à quelle autorité se référer.
La rentrée scolaire de cette année intervient dans un contexte particulier. Jamais le pays n'a affronté une telle problématique depuis l'indépendance. Une situation de crise sanitaire qui exige beaucoup de moyens pour freiner la propagation du coronavirus. La rentrée est maintenue pour le mois d'octobre prochain. Le ministère de l'Education nationale persiste à vouloir faire revenir les enfants sur les bancs de l'école.
Dans l'absolu, l'obstination du ministère de l'Education est justifiée tant l'école est désertée depuis plus de 6 mois. Maintenir encore les enfants loin des institutions éducatives est un pari très risqué. Le retour à une vie "normale" est attendu, et les moyens qui devraient être mis à cet effet sont également attendus et exigés.
Sauf que les exigences de la situation sanitaire que connaît le monde depuis l'apparition de la Covid-19 et les blocages systématiques qu'elle a provoqués ne sont pas pour rassurer, surtout dans le domaine de l'éducation où les autorités ont affaire à des gamins. Ainsi, il paraît difficile de reprendre les cours dans les conditions actuelles.
Le pays a-t-il suffisamment de moyens pour faire face aux exigences de la situation sanitaire, comme la distanciation physique et les autres mesures de protection ? Réduire le nombre d'élèves dans les classes est opportun, mais comment les autorités pensent-elles s'y prendre lorsque l'on sait, qu'avant la crise sanitaire, d'aucuns parmi les enseignants et les syndicats de l'Education dénonçaient la surcharge des classes ?
Concernant toujours la question de la distanciation physique, l'école algérienne aurait-elle suffisamment d'enseignants pour assurer le déroulement normal des cours, dans le cas où elle arriverait à réduire les effectifs dans les classes ?
Rien n'est moins sûr, même si la circulaire du ministère de l'Education datée du 13 juillet dernier évoque "la réduction du système de la double vacation pour l'enseignement primaire, autant que possible, notamment pour les élèves de première et de deuxième années, tout en élargissant l'ouverture de groupes pour les différentes classes des écoles primaires comptant un effectif de 50 élèves ou moins".
La circulaire met en avant "l'impératif de se conformer aux mesures barrières pour endiguer la pandémie de Covid-19, à travers l'instauration d'un environnement scolaire sain et sûr favorable, en prévision de la reprise des cours, et le suivi des élèves sur le plan santé, en s'assurant surtout de l'opérationnalité des unités de dépistage et de suivi, et leur équipement, en coordination avec les directions de la santé et de la population".
Sur ce point, imposer des mesures barrières pour des chérubins relève presque de l'irréalisable. D'aucuns susurrent également sur une probable réduction des matières. Sur le plan pédagogique, sur quel critère le ministère devrait-il s'appuyer pour élaguer telle ou telle matière de l'apprentissage ?
Autrement dit, comment peut-on évaluer l'importance d'une matière par rapport à une autre ? Dans ce cas, si les élèves étaient privés d'une ou de plusieurs matières qu'ils apprenaient auparavant, comment feraient-ils dans l'après-Covid ?
Sur ce plan et loin des aspects logistiques qu'exige la situation sanitaire, le département de Mohamed Ouadjaout doit impérativement s'entourer de la famille de l'Education pour arrêter les mécanismes et les instruments à la fois pédagogiques, psychologiques et logistiques qui seront à même d'assurer une reprise des cours sans exposer les enfants à la pandémie.
Au-delà de ces aspects que le ministère pourrait débattre avec qui de droit, la communication semble faire éternellement défaut aux institutions de la République.
L'absence du ministre et la réduction drastique de sa communication mettent, en tout point de vue, mal à l'aise le citoyen qui ne sait plus à quelle autorité se référer. Le manque ou l'absence de communication officielle ouvre la voie à toutes les supputations. Le ministre est interpellé pour expliciter les décisions prises et rassurer même un tant soit peu le citoyen.

M. MOULOUDJ


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